30 octobre 2007
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Je reconnais l'émotion en tant qu'émotion ; elle ne m'obligera pas à agir.
Je ne pactise pas avec les pensées qui sont le fruit de l'émotion.
Je reconnais que l'émotion est là, donc mes pensées sont viciées, donc toute action qui matérialiserait ces pensées est viciée.
Je ne réagis pas et la chaîne d'actions et de réactions s'arrête. "
- Arnaud Desjardins, Tu es cela, chapitre "Réaction, action, réponse"-
"Prenez l'émotion en tant que telle, c'est-à-dire dissociez-là de la situation que vous imaginez responsable de votre émotion.
C'est un déplacement de l'attention : ne plus porter son attention sur les pensées liées à la situation mais la reporter sur l'émotion proprement dite.
C'est une manière de casser le processus mécanique de l'émotion : un événement vient frapper mon monde intérieur, en fonction de mes prédispositions latentes, il déclenche une émotion, laquelle entraîne toute une série de pensées qui vont dans la même ligne que l'émotion (idées roses si c'est une émotion agréable, idées noires si c'est une émotion pénible).
Ces pensées tournent autour de la situation que je rends responsable de ma perturbation intérieure ("si seulement il n'avait pas dit ça !").
Le premier travail que recommande Swâmiji, c'est de casser cette association fausse entre l'émotion et la situation, de cesser de croire que l'émotion provient de la situation, de considérer l'émotion en elle-même, indépendamment de la situation, de la ressentir; dans l'instant, telle qu'elle est.
Il s'agit donc momentanément, tant que je suis sous le coup de l'émotion, de ne rien penser de la situation (ni même de l'émotion d'ailleurs).
Je l'accueille telle qu'elle est, comme une énergie qui se manifeste en moi.
C'est un déplacement de l'attention : ne plus porter son attention sur les pensées liées à la situation mais la reporter sur l'émotion proprement dite.
C'est une manière de casser le processus mécanique de l'émotion : un événement vient frapper mon monde intérieur, en fonction de mes prédispositions latentes, il déclenche une émotion, laquelle entraîne toute une série de pensées qui vont dans la même ligne que l'émotion (idées roses si c'est une émotion agréable, idées noires si c'est une émotion pénible).
Ces pensées tournent autour de la situation que je rends responsable de ma perturbation intérieure ("si seulement il n'avait pas dit ça !").
Le premier travail que recommande Swâmiji, c'est de casser cette association fausse entre l'émotion et la situation, de cesser de croire que l'émotion provient de la situation, de considérer l'émotion en elle-même, indépendamment de la situation, de la ressentir; dans l'instant, telle qu'elle est.
Il s'agit donc momentanément, tant que je suis sous le coup de l'émotion, de ne rien penser de la situation (ni même de l'émotion d'ailleurs).
Je l'accueille telle qu'elle est, comme une énergie qui se manifeste en moi.