30 avril 2008
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18:13
Bonjour, je vais partir quelques jours, et j'avais envie de vous laisser quelquechose. Aussi, voici ce texte d'Arnaud tiré du livre A la recherche du soi, que je trouve remarquable:
La chenille doit mourir pour que le papillon se révèle, mais écraser une chenille fera un cadavre de chenille et non un papillon.
L'égo ne se transformera en âtma, en Soi, ou ne révélera le Soi que s'il est convenablement traité. Un égo brimé dans l'enfance et ensuite brimé par l'existence ne fera jamais place au Soi. Et, s'il y a trop de frustrations de l'égo, la spiritualité sera viciée. Elle deviendra simplement une compensation et elle peut mener à une inflation énorme de l'égo. Pour que le grain se transforme en arbre, il faut bien que le grain, en tant que grain, meure. Mais cette mort est un accomplissement. Le grain portait l'arbre, potentiellement, en lui-même. C'est justement pour cela que le Chemin commence avec l'amour de soi-même, et non avec la mutilation ou la destruction de soi-même Et toute une part du Chemin consiste à s'occuper avec amour de l'égo, pour lui permettre de s'effacer, de grandir et de se transformer. D'être moins crispé, moins tendu. L'égo ne mourra jamais que de son plein gré. Plus on veut détruire l'égo, plus on le renforce.
Il faut que l'égo se sente accompli, achevé.
C'est un extrait du chapitre "L'état sans désirs" p175, que je vous invite à relire en entier. Je pense surtout à certains amis qui martyrisent leur égo plutôt que d'en prendre soin mais ce rappel vaut bien sûr pour chacun d'entre nous... Je vous souhaite un beau week-end du 1er mai, avec des muguets plein le coeur. Ici, aujourd'hui, il a neigé sur les montagnes alentours... Tendresse à tous, Pascale
La chenille doit mourir pour que le papillon se révèle, mais écraser une chenille fera un cadavre de chenille et non un papillon.
L'égo ne se transformera en âtma, en Soi, ou ne révélera le Soi que s'il est convenablement traité. Un égo brimé dans l'enfance et ensuite brimé par l'existence ne fera jamais place au Soi. Et, s'il y a trop de frustrations de l'égo, la spiritualité sera viciée. Elle deviendra simplement une compensation et elle peut mener à une inflation énorme de l'égo. Pour que le grain se transforme en arbre, il faut bien que le grain, en tant que grain, meure. Mais cette mort est un accomplissement. Le grain portait l'arbre, potentiellement, en lui-même. C'est justement pour cela que le Chemin commence avec l'amour de soi-même, et non avec la mutilation ou la destruction de soi-même Et toute une part du Chemin consiste à s'occuper avec amour de l'égo, pour lui permettre de s'effacer, de grandir et de se transformer. D'être moins crispé, moins tendu. L'égo ne mourra jamais que de son plein gré. Plus on veut détruire l'égo, plus on le renforce.
Il faut que l'égo se sente accompli, achevé.

C'est un extrait du chapitre "L'état sans désirs" p175, que je vous invite à relire en entier. Je pense surtout à certains amis qui martyrisent leur égo plutôt que d'en prendre soin mais ce rappel vaut bien sûr pour chacun d'entre nous... Je vous souhaite un beau week-end du 1er mai, avec des muguets plein le coeur. Ici, aujourd'hui, il a neigé sur les montagnes alentours... Tendresse à tous, Pascale