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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 21:56
 
Ce soir,
il pleut sur le jardin,
la terre sèche boit
joyeusement
cette eau de vie
venue du ciel…
 
Ce soir, SP_A1083-copie-1.jpg
près de moi,
une flamme brûle,
en prière pour
Mister Lee,
Bernadette
et Rolande,
et tous les souffrants…
 
Ce soir,
le glougloutement
de l’eau berce mon corps
fatigué de sa journée,
berce mon cœur
ouvert à tous les vents,
berce mon âme apaisée,
j’ai rendu les armes…
 
Pascale
 
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 21:04

DSC00106.JPGL'arbre est devant la fenêtre du salon. Je l'interroge chaque matin: 
"Quoi de neuf aujourd'hui?" 
La réponse vient sans tarder, 
donnée par des centaines de feuilles: "Tout".

C. Bobin

Extrait de "La présence pure" - Le temps qu'il fait

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 11:21

Ne laissez 
jamais personne 
venir à vous 
et repartir 
sans être plus heureux.

Mère Théresa

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 21:06

Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me donner des conseils, tu n'as pas fait ce que je te demandais.

Quand je te demande de m'écouter et que tu commences à me dire pourquoi je ne devrais pas ressentir cela, tu bafoues mes sentiments.

Quand je te demande de m'écouter et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mon problèume, tu m'as fait défaut, aussi étrange que cela puisse paraître.

Ecoute, tout ce que je te demande, c'est que tu m'écoutes. Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose; je te demande uniquement de m'écouter.

Les conseils sont bon marché, pour quelques francs j'aurai dans le même journal le courrier du coeur et l'horoscope.

Je peux agir par moi-même, je ne suis pas impuissant, peut-être un peu découragé ou hésitant, mais non impotent.

Quand tu fais quelque chose pour moi, que je peux et ai besoin de faire moi-même, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation.

Mais quand tu acceptes comme un simple fait que je ressens ce que je ressens (peu importe la rationalité), je peux arrêter de te convaincre et je peux essayer de commencer à comprendre ce qu'il y a derrière ces sentiments irrationnels. Lorsque c'est clair, les réponses deviennent évidentes et je n'ai pas besoin de conseils.

Les sentiments irrationnels deviennent intelligibles quand nous comprenons ce qu'il y a derrière.

Peut-être est-ce pour cela que la prière marche, parfois, pour quelques personnes car Dieu est muet. Il ou elle ne donne pas de conseils. Il ou elle n'essaie pas d'arranger les choses. Il ou elle écoute simplement et te laisse résoudre le problème toi-même.

Alors, s'il te plait, écoute et entends-moi.

Et si tu veux parler, attends juste un instant et je t'écouterai.

                                                                  Auteur anonyme indien

J'aime beaucoup ce texte qui nous a été remis dans ma formation d'auxiliaire de vie et qui peut servir à tous dans nos vies quotidiennes. Je vous l'offre en partage. A pratiquer sans modération!!! Pascale

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 20:54


Cette pratique merveilleuse de simplicité 
est proposée par le maître zen vietnamien 
Thich Nhat Hanh. 
Il l'appelle "la pratique du sourire"
 et la recommande chaque fois que 
l'on se sent envahi par la colère, 
la tristesse, la fatigue ou la peur.

Asseyez-vous, étirez la colonne vertébrale, laissez tomber les épaules et posez les mains, paumes tournées vers le ciel, sur vos genoux. 
Commencez par expirer profondément, 
retenez votre souffle pendant
 2 secondes puis inspirez profondément, sans forcer. 
Calez-vous dans cette respiration. Lorsqu'elle est devenue ample et légère, souriez à chaque inspiration. Pratiquez jusqu'à ce que vous ressentiez les tensions se dissiper et un vrai sourire éclairer votre visage.


(Extrait du Petit Guide de la Méditation - supplément du magazine Psychologies de février)



Je n'ai personnellement aucune peine à sourire. Je me surprends souvent en ce moment, un sourire sur les lèvres, alors que rien de spécialement joyeux se soit passé. Ce sourire reflète certainement cette joie souterraine qui vit en moi, en dessous des tracas de l'existence. C'est bon! Je vous souhaite à chacun un merveilleux sourire du coeur, sourire du souffle, un grand soleil à l'intérieur du ventre...  Pascale Sourire :))

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 14:23

Petit cadeau pour nous tous, du mystique soufi Rûmi

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Ce que nous vivons n'est pas imagination
 


 

Ce n'est ni douleur ni joie

Il n'y a pas de jugement à avoir, ni allégresse, ni tristesse.

Tout cela vient et s'en va.

Seule la présence demeure.

 

L'être humain est une maison d'hôtes

Chaque matin, un nouvel arrivant.

Une joie, une dépression, une mesquinerie,

parfois un moment d'éveil surgit

comme un visiteur inattendu.

Accueille-les et fait une place à chacun d'eux.

Sois reconnaissant envers tous ceux qui t'arrivent,

car chacun a été envoyé

comme un guide de l'au-delà.

 

(photo de Roger Sensevy)
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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 19:30
Je t’aime,undefined
Tu m’as tout donné et je sais aujourd’hui que tu m’amènes tout doucement vers un endroit que toi seul(e) connait… j’ai résisté beaucoup, j’ai pleuré, tempêté, douté… j’ai pris des chemins de traverse, j’ai expérimenté tes plaines, tes montagnes, tes pays chauds, tes pays de neige, tes beautés, tes bontés, la douleur, la peur… je ne t’ai pas écoutée, je ne t’ai pas cru, bien souvent… mais toi, tu n’as jamais douté, tu as continué à m’aimer malgré tout, tu m’as portée quand j’avais perdu pieds, tu m’as caressée quand je pleurais, je le sais… de plus en plus je sens ta joie au fond de moi, même durant les chagrins. Chagrin dessus, joie dessous, profond, dans le même temps. Plus le temps avance, ce temps qui n’existe que dans nos têtes, plus je me sens grandir à l’intérieur de moi, plus je te sens grandir à l’intérieur de moi. Plus je suis présente à toi en moi, plus je sens cette joie, cette jubilation de vivre… juste vivre, vivre pour rien ou plutôt vivre pour tout… vivre tout… tout ce que tu es. Quel est ton nom? Vie, Amour, Présence, Absolu, Joie ??? Ce soir, mon cœur déborde de gratitude… Merci, Merci, de tout mon cœur…
Pascale
(15 février 2008)

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Photos de Roger Sensevy
 
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 22:38
Petits mots dansants de Lilou divers-025.jpg

Vivre, juste être là
Epouser la vie
la sentir couler
comme une poignée de sable
qui glisse entre les doigts
 
et pour la Saint-Valentin
 
Quand je suis amoureux
de la vie
La Saint Valentin
se fête
chaque matin

Merci Lilou pour tes merveilles qui font chanter notre coeur...
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 23:18

 

undefinedUn petit cadeau pour mon ami Pat :

Reçois mon amour,

Le passé n'existe pas, le futur non plus.
Le mental tire sa substance de ces deux non-existences.
De là vient tout le malheur du monde.
Vivre en fonction de l'esprit, de l'ego, équivaut dès lors à vivre dans la souffrance.
Le mental est l'enfer.
Prends brusquement conscience de cela et quelque chose de tout nouveau sera là:
tu vivras l'avènement du présent, l'épanouissement de ce qui est.
Le présent est la seule chose qui existe;
Il est l'existence.
Sois dans le présent et tu seras libéré.
Vis dans le présent et la béatitude sera là.

                                    ***
Reçois mon amour,
Ne te
laisse pas emporter par le torrent des pensées, contente-toi d'en prendre conscience.
Souviens-toi que tu n'es pas ce flot, tu en es distinct, éloigné.
Tu n'es que l'observateur.
Regarde les pensées qui passent comme autant de personnes allant et venant sur la route; observe-les comme tu contemplerais des feuilles mortes tourbillonnant dans le vent d'automne.
Ne sois pas la personne qui les suscite, ne sois pas celui qui les pense et le calme s'installera de lui-même. 
Cet apaisement, ce contentement est ce que j'appelle méditation.

Osho Rajneesh - Une tasse de thé

Ce livre est une pure merveille, dont je lis chaque jour une page, le seul livre des lettres qu'Osho envoyait à ses disciples... Je vous le conseille.

Pascale

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 14:38

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Ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître
Ce qu’on en dit, en croyant savoir ce qu’on dit, rend difficile de le voir.
 
***
Très peu de vraies paroles s’échangent chaque jour, vraiment très peu.
 
***
La parole d’amour est antérieure à tout, même à l’amour.
Je t’aimais. Je t’aime. Je t’aimerai. Il ne suffit pas d’une chair pour naître. Il y faut aussi cette parole. Elle vient de loin. Elle vient du bleu lointain des cieux, elle s’enfonce dans le vivant, elle ruisselle sous les chairs du vivant comme une eau souterraine d’amour pur… elle imprègne aussi bien les feuilles des arbres, le poil des animaux et chaque grain de poussière volant dans l’air… Je t’aime. Je t’aime d’un amour éternel, éternellement tourné vers toi – poussière, bête, homme… Bien avant que tu sois né. Bien avant la fin des temps. Je t’aime dans toutes éternités.
***
C’est toujours par un sommeil que les grandes choses commencent.
L’événement est la vie qui survient dans une vie. Elle survient sans prévenir, sans éclat.
***
Les mères ont Dieu en charge.
 
La beauté vient de l’amour. L’amour vient de l’attention. L’attention simple au simple, l’attention humble aux humbles, l’attention vive à toutes vies…
                                                        ***
La sainteté c’est la joie. Elle est le fond de tout.
 
***
 Dieu est la part non maîtrisée de l’enfance, la part non décidée de l’éducation – et c’est la part de l’infini.
***
Le lieu où nous vivons vraiment n’est pas celui où nous passons nos jours, mais celui où nous espérons – sans connaître ce que nous espérons, celui où nous chantons, sans comprendre ce qui nous fait chanter.
***
Un rien décide de tout.
***
 
On peut très bien faire une chose sans y être. On peut même passer le clair de sa vie, parler, travailler, aimer, sans y être jamais.
 
***
François d’Assise.
Il devine à l’instinct que la vérité est bien plus dans le bas que dans le haut, bien plus dans le manque que dans le plein…
Il sait maintenant où loge le Très-Bas : au ras de la lumière du siècle, là où la vie manque de tout, là où la vie n’est plus rien que vie brute, merveille élémentaire, miracle pauvre.
 
***
Dans le monde de l’esprit c’est en faisant faillite qu’on fait fortune.
 
***
Il est toujours infiniment demandé à celui qui désire d’un désir infini.
 
***
Ce n’est pas la pureté que je veux. La pureté laisse l’impur en dehors d’elle et je ne veux plus d’en-dehors, je ne veux plus d’une église avec ses anges dans le chœur et ses diables à la rue, le visage écrasé contre les vitraux comme des pauvres à la Noël aux carreaux du boulanger. Je ne veux plus rien que la vie nue et fraternelle.
 
***
Le vrai père, c’est celui qui bénit, pas celui qui maudit. Le vrai père c’est celui qui ouvre les chemins par sa parole, pas celui qui retient dans les filets de sa rancœur.  
***
Il parle aux hirondelles et s’entretient avec les loups. Il entre en réunion avec des pierres et organise des colloques avec des arbres. Il parle avec tout l’univers car tout a puissance de parole dans l’amour, car tout est doué de sens dans l’amour insensé.
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***
 La vérité tient sa lumière en elle-même, non dans celui qui la dit… la vérité n’est jamais si grande que dans l’humiliation de celui qui l’annonce. 
***
C’est le corps de François d’Assise, c’est son propre corps qu’il appelle ainsi : « mon frère l’âne » - manière de s’en détaché sans le rejeter, car c’est avec ce compagnon qu’il faut aller au ciel, avec cette chair impatiente et ces désirs encombrants : par d’autre accès aux sommets éternels que par celle voie-là, escarpée, caillouteuse, un vrai chemin de mulet. 
***
« On ne peut dire de personne qu’il soit insignifiant, puisqu’il est appelé à voir Dieu sans fin ».
***
La parole qui adore comme celle qui maudit ignorent tout de ce qu’elles nomment, et d’ailleurs souvent se succèdent en une seconde sur les mêmes lèvres, à propos du même objet, de la même personne.

***
Dans son imitation naïve, presque maniaque des Ecritures, François d’Assise ne pouvait éviter cette rencontre avec une femme aimante, sa sœur, son double… Ils aiment du même amour, ils sont faits pour s’entendre, ivres du même vin… ensemble et séparés… Séparés dans les apparences et les lieux. Réunis par l’entretien sans fin des âmes, par ce ravissement d’avoir trouvé l’interlocuteur privilégié, celui et celle qui entend tout, même les silences, même ce qu’on ne saurait dire pour soi dans le silence, la sœur, le frère sans qui le temps passé sur terre n’aurait été que du temps – rien d’autre.
Il mourra avant elle et c’est sans importance, l’amour ayant dès sa venue, dès son premier frémissement, aboli les vieux décrets du temps, supprimé ces distinctions de l’avant et de l’après, ayant seulement maintenu l’aujourd’hui éternel des vivants, l’aujourd’hui amoureux de l’amour.
***
Si l’on veut connaître un homme, il faut chercher celui vers lequel sa vie est secrètement tournée, celui à qui, de préférence à tout autre, il parle, même quand apparemment il s’adresse à nous.
 
Quand on est amoureux, on parle à son amour et on ne parle qu’à lui seul. Partout, toujours. 
***
…Il dit : je t’aime et je suis désolé de t’aimer si peu, de t’aimer si mal, de ne pas savoir t’aimer. C’est que plus il s’approche de la lumière et plus il se découvre pleins d’ombres.
 
Il n’y devant l’amour aucun adulte, que des enfants, que cet esprit d’enfance qui est abandon, insouciance, esprit de la perte d’esprit.
 
Dieu, c’est ce que savent les enfants, pas les adultes.
 
***
Mais la joie dont je vous parle… Elle n’est ni heureuse, ni malheureuse. Elle est insouciance du bonheur comme du malheur.
 
Je vous invite à être comme la terre, nue oublieuse d’elle-même, faisant même accueil à la pluie qui la bat et au soleil qui la réchauffe.
 
…je ne vous demande pas d’être parfaits. Je vous demande d’être aimants, ce qui n’est pas la même chose, ce qui est si peu la même chose que c’en est tout le contraire.  
***
 
L’amour est manque bien plus que plénitude. L’amour est plénitude du manque.  
***
  Le monde veut le sommeil. Le monde n’est que sommeil.
Mais l’amour veut l’éveil. L’amour est l’éveil chaque fois réinventé, chaque fois une première fois.
***
  La joie, c’est de n’être plus jamais chez soi, toujours dehors, affaibli de tout, affamé de tout, partout dans le dehors du monde comme au ventre de Dieu.
 
***
Loué sois-tu pour notre sœur la mort… Plus rien ne le sépare de son amour puisque son amour est partout, même dans celle qui vient le briser.
 
Loué sois-tu pour notre sœur la mort – voilà, c’est dit, c’est fait : il n’y a rien entre la vie et sa vie, il n’y a plus rien entre lui et lui, il n’y a plus ni passé ni présent ni avenir, plus rien que le Très-Bas, soudain Très-Haut, soudain partout répandu comme de l’eau.

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