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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 19:13
" Tu connaitras la justesse de ton chemin à ce qu'il t'aura rendu heureux" 
                                                           Aristote
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 19:13


CA7UKNB1.jpg

Il faut te libérer de toi-même
et de la contemplation 
de toi-même
et te remplir d'amour 
et de passion pour Dieu,
afin qu'Il Se voit 
Lui-même en toi.
En réalité, quand on s'aime, 
on n'est pas deux
car l'amant est 
le miroir de l'aimé,
et dans le miroir apparait 
le visage de l'aimé 
et rien d'autre;

Sultan Walad

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 20:23
"LE TRAVAIL SPIRITUEL LE PLUS INTENSE
   SE FAIT DANS L'ABSOLUE SOLITUDE"
   (extraits d'une conférence de M.M. Davy)
 
 
Je poserai d'abord la question: est-ce que la solitude est le sujet d'un choix, ou est-ce qu'on est choisi? Il est évident que durant l'existence, des événements peuvent faire de nous des solitaires. Dans la mesure où il s'agit d'une solitude profonde, de la recherche du fond, de l'essentiel, je crois qu'on est choisi par la solitude.
 
"Dire oui à une présence"
Selon Saint-Bernard, l'homme est choisi. Choisi par qui? Par quoi? Je pourrai dire par l'Eternel ou encore par sa vocation propre, son destin. Saint-Bernard dira: "L'Etre est saisi": Il reprend un texte biblique selon lequel l'homme est "vu" dès le sein de sa mère, aimé dans le sein de sa mère. Il est choisi tout en ayant la liberté de dire "non". On peut évoquer un texte de Bernard concernant la Mère Divine. L'ange Gabriel se présente et lui annonce qu'elle sera mère. Elle hésite. Elle ne connaît personne. Et la nature entière, les feuilles d'arbres, les brins d'herbe, les pierres supplient: "Dis oui, dis oui, dis oui". Quand un être séduit par l'Eternel est appelé vers son fond, tout bascule. Ce fond, il peut ne pas le nommer, ne pas le connaître, n'en avoir jamais entendu parler: il n'en a aucune expérience. Comment dire "oui"? Et s'il dit "oui", c'est un "oui" qui va être répété, non pas tous les jours, mais à chaque instant. Car le mystère de la solitude, effrayante, divine et en même temps difficile à vivre consiste à s'orienter vers la plénitude d'un "oui". Oui à qui? A une présence. Je pourrais dire aussi un "oui" à quelque chose que j'ignore. A quelque chose qui naît en moi, grandit en moi, se déploie en moi... et que je ne peux pas nommer. "Dans la solitude, l'homme va comprendre qu'il est microcosme, qu'il porte le macrocosme en lui".
 
Le risque de la solitude absolue: l'éventuelle rencontre avec la folie. Peut-être a-t-on peur de la solitude car on craint de pouvoir devenir fou. Pourquoi fou? Parce que les choses se dissipent. Soudain le regard voit, l'oreille entend. Un chartreux du XIIe siècle l'exprime et je commente son texte: lorsque je me recueille, quand je suis dans la solitude, je ferme les yeux, il n'y a personne autour de moi, aucun bruit, aucun son. J'entends le murmure du silence. Et ce silence est traversé par des cris, des vociférations. "Ce sont les animaux que j'ai en moi". Dans la solitude je me vois. Dans la solitude je me trouve, je me connais.
La solitude est un miroir.
Et qui supporte d'avoir un miroir devant le visage? Il est dit souvent et répété que la connaissance de soi est la plus difficile des connaissances; la science des sciences, la connaissance des connaissances; si l'on est très surchargé, si l'on voit de nombreux visages, si on se tient dans une conversation perpétuelle, un bavardage, au-dehors ou au-dedans, on ne se voit pas. On distingue les autres, les visages, les mimiques mais on ne se voit pas. La solitude est un miroir. Un miroir excellent, un miroir qui retient tout.
 

Alors on se voit, et on a horreur. Horreur de soi! Pourquoi? Parce qu'on voit sa pauvreté, sa misère alors qu'il faudrait voir sa beauté. Il conviendrait de distinguer sa grandeur. Pourquoi une beauté? Pourquoi une grandeur? Pourquoi une splendeur? Parce que l'être est porteur de lumière. L'homme, l'être humain même le plus minable, porte en lui l'image divine, l'étincelle divine. Il est un vase de lumière, de beauté. Dans la solitude, l'homme saisit sa correspondance avec le cosmos. Il comprend qu'il est microcosme, qu'il porte le macrocosme en Lui. Il est terre, il est Air, Eau, Feu. Il contient les plantes, l'arbre, la fleur, les animaux, l'oiseau et le serpent. Il est un être humain. Il peut devenir un être humain à part entière.
 
"Le solitaire n'a pas à acquérir, il a à déblayer".
Dans la solitude, la difficulté consiste à comprendre que l'essentiel n'est pas d'agir, mais d'être. Si on rencontre quelqu'un, on lui dit: "Qu'est-ce que vous devenez"? il va répondre en précisant ce qu'il fait. Tel métier, telle profession. Or la solitude enseigne ceci: l'important c'est d'être, c'est-à-dire d'exister en devenant authentique. C'est le point qui en signifie le symbole. Le point c'est-à-dire le creusement. Le solitaire n'a pas à acquérir, il a à déblayer. Si nous apprenons une langue -le sanscrit, l'hébreu- nous allons passer des mois à travailler, nous allons acquérir un savoir et non une connaissance. Un savoir qui se communique. Or, dans l'ordre de la profondeur, il s'agit d'une connaissance au sens claudélien, naître avec. Et qu'est-ce qu'on comprend? Qu'est-ce qu'on saisit? C'est que l'essentiel n'est pas de le faire. N'importe quel métier, même par exemple balayer les trottoirs, ramasser les ordures, est valable si je suis présent dans l'instant.
 
"Dans la solitude, nous sommes reliés".
Dans la solitude, on va entendre, percevoir le bruissement du silence. Le silence a une voix. Le silence parle. Le silence enseigne. Il nous dit quelque chose. Souvenez-vous de Bernard de Clairvaux. Il est dans sa cellule, les fenêtres sont fermées et les portes sont closes. Tout d'un coup, il éprouve l'entrée d'une présence. Il voudrait voir, il ne voit rien. Il voudrait entendre, tout est muet. Il voudrait saisir avec les mains, rien ne peut se toucher. Bernard éprouve en lui quelque chose d'inusité. Le grain de sénevé dont parle la bible, le grain de moutarde, le grain de riz, la présence mystérieuse et innommable bouge, s'agite comme s'il y avait une brise. Dans la Genèse, l'Eternel se tient dans la brise. Puis, tout d'un coup la présence s'en va. Dans la solitude, lors des moments où le fond se rapproche, nous sommes reliés. Reliés à qui? A quoi? Reliés à l'Eternel, reliés à quelque chose d'innommable. On ne peut rien en dire, absolument rien.
 
Dans la solitude, mes racines ne sont plus engluées dans le passage. Les racines où je plonge pour puiser la sève n'appartiennent plus au monde visible. C'est le monde invisible qui nourrit; le monde invisible, qui ne cesse de nous alléger du poids des épreuves de l'existence.
 
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 20:19
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toute personne.
Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne: vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.
Plusieurs individus recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même.
Surtout n'affectez pas l'amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles; vous avez le droit d'être ici.
Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quel que soit votre conception de lui et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Prenez attention.
Tâchez d'être heureux.
 
                    (Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu)
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 20:15

divers-003.jpg

  " Les saisons vont et viennent, l'été suit le printemps, l'automne suit l'été, l'hiver suit l'automne et les êtres humains naissent et mûrissent, arrivent à la moitié de leur vie, commencent à vieillir puis meurent et toute chose a ses cycles. Le jour suit la nuit, la nuit suit le jour. C'est bon de faire partie de tout cela. "

 
 ... simplement VOIR CE QUI EST, EN PRENDRE NOTE, L'ACCEPTER ET LAISSER SA VIE SUIVRE SON COURS...
  
... ne pas résister, ne pas s'agripper, ne pas se laisser prendre par la peur ou l'espoir, le bien ou le mal, mais VRAIMENT VIVRE COMPLETEMENT.
  
Rien en son essence n'est tout blanc ou tout noir.
 
 VOIR CE QUI EST. Le reconnaître sans le juger bien ou mal. Lâcher prise et revenir à l'instant présent.
 
 Se cramponner à des croyances limite l'expérience qu'on peut se faire de la vie.
 
La vérité à laquelle on croit et à laquelle on se cramponne rend incapable d'entendre quoi que ce soit de neuf.
 
 Il n'existe ni enfer ni paradis en dehors de la façon dont nous entrons en rapport avec notre monde.
  
Notre véritable nature n'est pas un idéal auquel nous devons aspirer. C'est la personne que nous sommes maintenant et c'est ce avec quoi nous pouvons entrer en amitié et célébrer. divers-004-copie-1.jpg
  
Voir comment nous fuyons continuellement le moment présent, comment nous évitons d'être simplement là tel que nous sommes...
  
                ENTRER EN AMITIE AVEC SOI-MÊME
  
Quand je ne cherche plus au travers d'une relation à provoquer du bonheur pour moi ou pour l'autre mais à faire grandir le Réel, je peux dire que s'il y a une situation de souffrance elle est immédiatement convertie en tant qu'occasion de conscience, occasion de travail, occasion de grandir. La nature du Réel est de grandir - on ne peut qu'obéir et se mettre au service de cette conscience - c'est l'amour en action.
                                                                Y. Amar
 
 
D'une manière générale, ne souhaiter la disparition d'aucune de nos misères, mais la grâce qui les transfigure.
                                                                                        S. Weil
 
Si on veut transmettre quelquechose dans cette vie, c'est par la PRESENCE, bien plus que par la langue et la Parole...
 
Ce qui instruit et donne c'est la PRESENCE, c'est elle qui est silencieusement agissante...
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