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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 19:06

Trois hommes cheminaient à travers la brousse, ils se dirigeaient vers le fleuve qu'ils comptaient traverser avant la nuit.

 

Le premier, un guerrier, portait un sabre, le second, un chasseur, un arc et des flèches. Le troisième homme n'était pas armé. C'était un homme humble qui portait autour de sa tête un long turban de couleur blanche.

 

Arrivés au bord du fleuve, les trois hommes furent surpris par sa largeur.

 

"Comment allons-nous parvenir à le franchir"? interrogea l'un d'eux.

 

"Que chacun fasse de son mieux", déclara celui qui portait le sabre. "Retrouvons-nous sur l'autre rive."

 

Il s'approcha alors de l'eau, leva ses bras musclés et frappa le fleuve avec son arme. Les eaux s'entrouvrirent et il traversa rapidement, pendant que le passage se refermait derrière lui. Arrivé sur la rive opposée, il se retourna et interpella ses compagnon. "Faites comme moi" leur dit-il.

 

Le deuxième homme prit son arc et visa un arbre au-delà du fleuve. Il était très adroit et planta une flèche du premier coup. Puis il tira rapidement toutes les flèches de son carquois. Les flèches s'enfilèrent les unes sur les autres et finirent par former un pont fragile au-dessus du fleuve. Le deuxième homme l'emprunta et put ainsi traverser à son tour. "Fais comme nous" crièrent les deux premiers hommes à leur compagnon qui se trouvait toujours de l'autre côté du fleuve.

 

Le troisième homme déroula lentement son turban. Il fit un noeud coulant et lança le turban qui alla s'accrocher à un arbre sur la rive opposée. Et il traversa lui aussi.

 

Les trois hommes étaient à nouveau réunis. Ils échangèrent un sourire sans rien dire avant de se séparer.

 

La vie n'est-elle pas un fleuve que chacun traverse à sa façon?

 

Contes du Niger, Jean Muzi, Castor Poche Flammarion

 

  Photo 148

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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 14:15


Pascal à la suite d'Aristote, pense que derrière chaque acte posé par l'homme se trouve la recherche volontaire du bonheur. Présente derrière la gifle comme derrière la caresse, elle anime tout homme et constitue le but de toutes ses actions. Même celui qui veut se pendre fait une "tentative"..., il recherche une moins grande souffrance. Voilà une invite au respect. Celui qui me meurtrit croit, honnêtement peut-être, améliorer son sort. Même s'il emprunte une autre voie, condamnable parfois, il partage avec moi la même aspiration, celle du bonheur.

Alexandre Jollien - Le métier d'homme - Seuil


Pour ceux qui ne connaissent pas Alexandre Jollien, je vous conseille vivement de lire son premier livre "L'éloge de la faiblesse". Un jeune homme extraordinnaire, au parcours non moins extraordinnaire. Lui, qui pourrait, plus que n'importe qui, en vouloir à la vie, au contraire transforme tout ce qu'il vit en occasion de joie, de paix. Il est un  exemple pour chacun. Son site: www.alexandre-jollien.ch

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 23:45
LECON DE « PHILOSOPHIE MINERALE »
 
Un jour, un vieux professeur de l’école nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « passer sa matière ».
 
Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».
 
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de quatre litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
 
« Est-ce que ce pot est plein ? »
 
Tous répondirent : « Oui ».
 
Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ». Alors, il se pencha de nouveau et il sortit de dessous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux…jusqu’au fond du pot.
 
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
 
L’un d’eux répondit : « Probablement pas ! ».
 
« Bien ! », répondit le vieux prof.
 
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de dessous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda :
 
« Est-ce que ce pot est plein ? ».
 
Cette fois, sans hésiter et en cœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! ».
« Bien ! », répondit le vieux prof.
 
Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? ».
 
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
 
« Cela démontre que même lorsqu’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».
 
« Non », répondit le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante :
 
Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ». Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.
 
Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? »
 
« Votre santé ? »
« Votre famille ? »
« Vos ami(e)s ? »
« Réaliser vos rêves ? »
« Faire ce que vous aimez ? »
« Apprendre ? »
« Défendre une cause ? »
« Vous relaxer ? »
« Prendre le temps ? »
« Ou…toute autre chose ? »
 
« Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir…sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable ), on remplit sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
 
Alors, n’oubliez pas de vous poser la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? »
 
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie) ».
 
D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 19:29
Connais-tu l'art du grand Deuil,
cette science oubliée
qui permet de jouer avec nos morts?
Sais-tu user le souvenir d'un disparu,
au lieu d'endurer son absence?
Cher disparu! Il surgit dans ton esprit
pour que tu choisisses, au-dedans,
entre le mourant et le vivant.
Cher disparu! Il revient te hanter
pour que tu chutes dans une larme
ou que tu triomphes par un sourire.
Ecoute le grand jeu!
RECHOISIS, EN SON NOM, TA VIE,
ET TU HONORERAS SA MORT.
Car honorer un mort,
c'est seulement être vivant
grâce à lui.
C'est ainsi, les morts disparaissent
pour que nous apparaissions.
Ils nous laissent leur absence
pour que nous affirmions notre présence.
N'évite pas les morts qui te sont chers.
C'est tout l'art du deuil:
savoir se trouver par eux.
 
Bien avec toi.
César
                                                                                                   César l'enchanteur

Bernard Montaud
                                           (Dervy)                                                            
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 19:21
Entre
ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que tu as envie d'entendre,
ce que tu crois entendre,
ce que tu entends,
ce que tu as envie de comprendre,
ce que tu comprends,
il y a neuf possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même...
 
Bernard Weber
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 19:16
 
Extrait traduit du livre de Debbie Ford : The Dark Side of the Light Chasers (ISBN I-57322-735-8) Transmis pour Thérapies-Infos par Elisabeth FLEURY de Denver (colorado - USA)
 
"Nous ne faisons pas partie du monde, nous portons le monde en nous". La première fois que j'ai entendu cela, j'ai été sidérée. Comment le monde peut-il être en moi? Comment est-il possible que vous, un autre être humain, viviez à l'intérieur de moi? Cela m'a pris beaucoup de temps pour comprendre que ce qui est en fait en moi, ce sont toutes les qualités et traits de caractère propres aux humains, et qu'à la surface de chaque être humain il y a cette empreinte de l'humanité. L'hologramme de l'univers nous enseigne que nous sommes un microcosme dans un macrocosme et chacun d'entre nous porte la connaissance de tout l'univers. Si vous découpez en mille morceaux l'hologramme de votre carte de crédit et que vous utilisez un laser pour lire l'un de ces minuscules morceaux vous verrez la photo complète. De la même façon si vous examinez un être humain, vous verrez l'hologramme de tout l'univers et cette empreinte universelle se trouve dans notre ADN. Chaque particule de mon ADN porte toute l'évolution de l'histoire de la vie et mon esprit contient le potentiel de toutes les pensées qui ont été ou seront exprimées. Saisir cette réalité est la clef de la porte de vie - le passage vers la liberté - et faire l'expérience de cette réalité est la base de la vraie sagesse.
 
Quand vous comprenez que vous portez en vous tout ce que vous voyez chez les autres, votre monde change. Le but de ce livre est de rechercher et d'adopter tout ce que nous aimons et nous détestons chez les autres. Quand nous acceptons les aspects de nous-mêmes que nous renions, nous ouvrons la porte de l'univers et quand nous faisons la paix avec nous-mêmes, nous faisons spontanément la paix avec le monde.
 
Une fois que nous acceptons le fait que chacun d'entre nous porte tous les traits de caractère de l'univers, nous pouvons arrêter de prétendre que nous ne sommes pas parfaits. On nous a enseigné que nous sommes différents des autres. Certains d'entres nous se considèrent meilleurs que d'autres et d'autres pensent qu'ils ne sont pas à la hauteur. Nos vies sont modelées par ces jugements et ce sont ces jugements qui nous font dire "je ne suis pas comme toi". Si vous êtes blanc vous pouvez penser que vous êtes différent des noirs. Si vous êtes noir vous pouvez penser que vous êtes différent des asiatiques ou des hispaniques. Les juifs sont différents des catholiques alors que la droite des conservateurs est différente de la gauche libérale. Chacune de nos cultures nous a enseigné que nous sommes fondamentalement différents du reste. Nous adoptons aussi les préjugés de notre famille ou de nos amis. "Tu es différent parce que tu es gros alors que moi je suis mince. Je suis intelligent et tu es stupide. Je suis timide et tu es courageux. Je suis passif et tu es agressif. J'ai une voix forte et tu as la voix douce". Ces croyances maintiennent l'illusion que nous sommes distincts. Elles créent des barrières internes et externes qui nous empêchent d'embrasser la totalité de notre être et nous continuons à montrer les autres du doigt.
 
La clef c'est de comprendre que tout ce que nous pouvons voir ou percevoir est en nous. Si nous ne possédions pas une certaine qualité, nous ne pourrions pas la reconnaître chez les autres. Si vous admirez le courage de quelqu'un c'est que le courage est en vous. Si vous pensez que quelqu'un est égoïste, vous pouvez être sur que vous avez le même égoïsme. Bien que toutes ces qualités ne s'expriment pas tout le temps, nous avons chacun la capacité de les exprimer à notre tour. Puisque nous faisons partie de ce monde holographique, nous sommes tout ce que nous voyons, tout ce que nous jugeons, tout ce que nous admirons. Quelque soit la couleur de la peau, le poids ou la religion nous partageons les mêmes qualités et tous les humains sont absolument identiques dans leur essence.
 
Le très réputé docteur en ayurvedic Vasant Lad dit "l'océan se trouve dans chaque goutte et l'intelligence du corps dans chaque cellule". Quand nous saisissons le sens de cette phrase, nous commençons à percevoir notre immensité. Hommes et femmes ont été créés égaux de sorte qu'ils partagent toute la gamme des qualités humaines. Nous avons tous le pouvoir, la force, la créativité et la compassion. Nous avons tous l'avarice, la convoitise, la colère et la faiblesse. Nous sommes remplis de lumière divine, d'amour et de magnificence et nous sommes également pleins d'égoïsme, de secrets et d'hostilité. Nous sommes censés porter le monde entier en nous et le travail d'être pleinement humain est en partie d'avoir de l'amour et de la compassion pour chacune de nos facettes. La plupart d'entre nous a une vision très restreinte de ce que c'est qu'être humain. Quand nous permettons à ce qui est humain en nous d'embrasser l'univers, alors nous pouvons devenir facilement ce que nous désirons être.
 
Dans son livre "Love and Awakening", John Welwood utilise l'image d'un château pour nous faire comprendre comment le monde est en nous.
 
Imaginez que vous êtes un magnifique château avec de longs couloirs et des milliers de salles. Chaque salle de ce château est parfaite et contient un talent particulier. Chaque salle représente un aspect différent de vous-même et fait partie intégrale de ce château parfait. Lorsque vous étiez enfant vous avez exploré chaque centimètre de votre château sans honte ou sans jugement. Vous avez exploré sans avoir peur, à la recherche de ses trésors et de ses mystères et vous avez adopté avec amour chaque pièce que ce soit un placard, une chambre, une salle de bains ou une cave. Chacune de ces pièces était unique et votre château était plein d'amour, de lumière et de merveilles. Puis un jour, quelqu'un vous a rendu visite et vous a dit que l'une de ces pièces n'était pas parfaite et que certainement elle ne faisait pas partie de votre château. On vous a donc suggéré de fermer la porte de cette pièce pour avoir un château parfait, et comme vous vouliez être aimé et accepté, vous avez très vite condamné cette pièce. Et comme le temps passait, beaucoup de gens sont venus dans votre château et ils vous ont tous donné leur opinions, sur ce qu'ils aimaient et ce qu'ils n'aimaient pas et lentement vous avez fermé les pièces les unes après les autres. Vos splendides salles ont été fermées, la lumière a disparu, elles sont devenues obscures et un nouveau cycle a commencé.
 
A partir de cet instant vous avez fermé des portes encore et encore pour toutes sortes de raisons. Vous avez fermé des portes parce que vous étiez effrayés, ou parce que les pièces vous semblaient trop audacieuses, ou trop conservatrices, ou parce que vous aviez visité d'autres châteaux et ils ne ressemblaient pas au vôtre. Vous avez fermé des portes parce que votre religion vous interdisait d'aller dans certaines pièces ou parce que ces mêmes pièces ne correspondaient pas aux standards de votre société ou bien à votre idéal.
 
Beaucoup de jours ont passé depuis que votre château vous paraissait sans limites et que votre avenir semblait passionnant et lumineux. Vous n'avez plus le même amour ou la même admiration pour chaque pièce. Vous voudriez voir disparaîTre les salles dont vous étiez le plus fier et vous essayez de trouver un moyen pour vous en débarrasser mais elle font toujours part de la structure du château. Maintenant que vous avez fermé les portes de tous les endroits que vous n'aimiez pas, vous les avez complètement oubliés. Au début vous ne réalisiez même pas ce que vous faisiez, maintenant c'est devenu une habitude. A cause de tous les gens qui vous donnaient un avis différent pour avoir un château magnifique, c'était plus facile de les écouter plutôt que d'écouter votre propre voix : celle qui aimait le château tout entier. Mais fermer ces portes les unes après les autres vous rassurait et bientôt vous vous êtes retrouvés dans quelques pièces seulement. Vous avez appris à vous empêcher de vivre et à le faire facilement. Beaucoup d'entre nous ont fermé tellement de portes qu'ils ont oublié qu'ils vivaient avant dans un château et ils s'imaginent qu'ils ont toujours vécu dans un deux pièces qui a grand besoin d'être retapé.
 
Imaginez maintenant que votre château est l'endroit ou vous logez tout ce que vous êtes, le bien et le mal et tous les aspects de la planète qui existent en vous. L'une de ces salles représente l'amour, l'autre le courage, l'autre l'élégance ou la grâce. Ces salles sont en nombre illimité. Il y a la créativité, la féminité, l'honnêteté, l'intégrité, la santé, l'affirmation de soi, la beauté, le pouvoir, la timidité, la haine, l'avarice, la paresse, l'arrogance et la méchanceté. Chacune de ces salles est une partie essentielle de la structure et a son contraire quelque part dans votre château. Par bonheur, nous ne sommes jamais satisfaits de ce que nous sommes par rapport à ce que nous sommes réellement capables d'être et notre mécontentement nous motive dans notre recherche de toutes les salles perdues du château. La solution pour retrouver ce caractère unique qui nous est propre c'est d'ouvrir toutes les salles de notre château.
 
Le château est une métaphore qui nous aide à saisir notre grandeur. Nous avons chacun cet endroit sacré en nous et on peut y accéder facilement si nous acceptons de nous voir en totalité. La plupart d'entre nous est effrayé de ce qu'il va trouver derrière ces portes alors au lieu de nous lancer dans l'aventure avec excitation et émerveillement pour découvrir notre côté obscur, nous préférons prétendre qu'il n'existe pas et le cycle continue. Mais si nous désirons réellement changer de direction, nous devons retourner dans notre château et ouvrir lentement les portes, les unes après les autres. Vous devez explorer votre univers intérieur et reprendre tout ce que vous avez renié car c'est seulement en présence de votre personnalité toute entière que vous pourrez apprécier votre magnificence et jouir totalement de la vie parce qu'elle vous est unique.
 
Quand je me suis mise à la recherche de ce monde qui est en moi, je me suis dit que c'était une tâche impossible. J'ai pensé que le monde était dans un triste état mais moi je ne l'étais pas. Je me suis dit que je n'étais pas un meurtrier ni un sans abri. Je n'avais pas vraiment envie de savoir que je possédais toutes les particularités de ce monde. Aussi loin que je pouvais voir je n'étais pas comme les gens que je jugeais et qui avaient tort. Mon objectif était de voir comment le monde existait en moi mais chaque fois que je voyais quelque chose ou quelqu'un que je n'aimais pas je me répétais "je suis comme cela et ils sont en moi". Le premier mois j'ai été très déçue parce que réellement je ne trouvais aucune de ces "mauvaises" choses en moi.
 
Et puis un jour j'ai pris le train et tout a changé. Une femme réprimandait son enfant et je me disais que jamais je n'aurais traité un enfant de cette façon et vraiment c'était terrible de l'entendre crier mais une petite voix dans ma tête me disait "si ton enfant avait renversé une tasse de chocolat sur ton ensemble en soie blanc, tu aurais fait une crise" et soudainement les pièces du puzzle se sont assemblées. Bien sur j'étais capable de me mettre en colère avec un enfant. Je ne voulais pas l'admettre mais quand j'ai vu quelqu'un se mettre en rage, j'ai jugé cette personne au lieu d'avoir de la compassion et j'ai réalisé que c'était la qualité démontrée par chaque personne qui était en moi et non la personne elle même. Je ne suis pas cette femme en colère du train, mais je possède cette impatience et cette intolérance qu'elle a révélées à ce moment-là. Ce que j'ai découvert c'est que j'avais le potentiel de réagir comme les gens que j'avais jugés durement et subitement j'ai compris que je devais rechercher attentivement ce qui me dérangeait chez les autres et je les ai reconnu comme des portes que j'avais fermées. Je devais reconnaÎtre que moi aussi je pouvais m'énerver avec un enfant si j'avais été très stressée toute la journée. Ensuite j'ai regardé un sans abri et je me suis dit "si je n'avais ni famille, ni éducation et que j'avais perdu mon emploi, est-ce que je pourrais être moi aussi à la rue?" et la réponse a été oui. Si certains évènements avaient changé ma vie, il était évident que j'aurais fait autre chose ou été quelqu'un d'autre.
 
J'ai essayé d'être toutes sortes de personnes : heureuse, triste, coléreuse, radine et jalouse. Les gens obèses ont toujours été ma cible préférée. Mon père a toujours été très gros et il faisait partie de mes préjugés. Soudainement je l'ai vu avec des yeux différents. Je suis née avec un métabolisme rapide et un corps mince. J'ai réalisé que si mon métabolisme avait changé et j'avais continué à manger du fast food, je serais obèse également. Mais j'avais encore quelques difficultés à accepter certaines choses. Par exemple je n'arrivais pas à me mettre dans la peau d'un meurtrier ou d'un violeur. Comment pourrais-je tuer de sang froid? C'était facile d'imaginer que je tuais quelqu'un qui avait essayé de me faire du mal à moi ou à ma famille mais que dire de ces crimes gratuits et brutaux? J'ai réalisé que je n'avais aucun désir de tuer maintenant mais si j'avais été enfermée dans un placard pendant 14 ans et qu'on m'avait battue tous les jours, est-ce que je ne serais pas capable de tuer de sang froid? La réponse a été oui. Cela ne me donnait pas l'autorisation de tuer mais cela me faisait réaliser que je pouvais réellement devenir l'un de ces tueurs. Depuis ce jour-là, j'ai pris l'habitude de faire une analyse quand j'avais un problème pour être quelqu'un d'autre. Par exemple, je ne comprenais pas comment on pouvait être pédophile, alors je me suis demandée quelle sorte de personne pouvait avoir des relations sexuelles avec un enfant? un dégénéré, affreux, ou pervers? Et je me suis posée la question comment on pouvait être dégénéré, affreux ou pervers. J'ai essayé d'imaginer ce qui aurait pu m'arriver de pire quand j'étais enfant et j'ai réalisé que si j'avais été abusée et violée dans mon enfance et que j'avais vécu sans amour, j'aurais grandi d'une manière différente. Etant donné ces circonstances, il n'y a aucun moyen de prédire qui je serais actuellement et ce que je serais capable de faire. Ne jugez pas un homme avant d'avoir marché dans ses souliers. Et même si j'avais du mal à accepter que je possédais quelques unes de ces caractéristiques, je devais faire face à la possibilité qu'un démon vivait en moi. Quelquefois la question n'est pas de savoir si vous avez ce trait de caractère sur le moment, mais plutôt si vous êtes capable de le montrer dans des circonstances différentes.
 
J'ai fait cet exercice avec toutes sortes de personnes, celles que je ne n'aimais pas et celles pour qui j'avais même de la répulsion. Certaines étaient plus difficiles à accepter que d'autres, d'autres ont prise plus de temps mais finalement il y avait vraiment très peu de défauts que je ne possédais pas. Au fur et à mesure que le temps passait, ma petite voix intérieure qui jugeait et critiquait tout le monde avait fini par se taire. Le silence intérieur dont j'avais rêvé toute ma vie avait fini par faire son apparition et j'ai réalisé que je jugeais les gens uniquement quand ils montraient un trait de caractère que je ne pouvais pas accepter. Si quelqu'un était prétentieux , je ne le jugeais plus parce je savais que moi aussi j'étais prétentieuse. J'étais contrariée et montrais l'autre du doigt uniquement quand j'avais l'intime conviction que je n'étais pas capable d'avoir la même attitude. Montrez une personne du doigt et vous remarquerez que vous avez trois doigts qui sont pointés dans votre direction. Cela nous aide à nous rappeler que lorsque nous blâmons les autres, nous sommes seulement en train de renier un aspect de nous même.
 
Le processus de cacher et de renier certains côtés de moi-même semblait presque comique lorsque j'ai réalisé toute l'énergie que cela me prenait pour ne pas être une certaine personne. Si vous ne vous considérez pas comme un microcosme de tout l'univers, vous continuerez à vivre comme un individu isolé. Vous regarderez à l'extérieur de vous-même et non en vous pour trouver les réponses et la direction à prendre et vous jugerez ce qui est bien et ce qui est mal. Vous garderez l'illusion que vous et moi nous n'avons aucune relation et vous garderez votre masque pour vous sentir en sécurité. Mais si vous embrassez l'univers en totalité, vous embrasserez la race humaine en totalité.
 
Je suis allée récemment au Colorado donner un séminaire pour un couple, Mike et Marilyn, et leur société de Marketing. Après mon arrivée, nous sommes allés déjeuner en ville avec leurs enfants pour discuter sur la façon de gérer les émotions au bureau et nous avons eu une discussion passionnante sur comment reconnaître en nous l'empreinte de l'univers. Mike et Marilyn étaient très enthousiastes car ils connaissaient déjà la théorie de l'hologramme mais lorsque nous sommes remontés en voiture Mike se tourna vers moi et me dit "Il y a certaines choses cependant que je n'ai pas et j'en suis absolument certain". Je n'étais pas surprise car cela arrive souvent quand on s'accepte en totalité. Cela m'était arrivé à moi aussi après tout. Et quelles sont-elles lui demandai-je? Mike répondit "je ne suis pas un idiot". J'ai regardé Mike dans le rétroviseur où il regardait droit devant lui et dit "si tu t'acceptes en totalité, alors tu es aussi un idiot". Il y eu un silence de mort dans la voiture et tout le monde me regardait avec consternation parce que j'avais dit a Mike qu'il était un idiot. Puis Mike me parla de tous les idiots qu'il connaissait et pourquoi il ne faisait pas partie de ces gens-là. Il parlait avec tellement d'émotion lorsqu'il décrivait ces gens que j'ai compris que pour lui c'était vraiment très important.
 
Nous avons continué à rouler et après que Mike ait épuisé son répertoire sur les idiots, je lui demandai "est-ce que tu as déjà fait quelque chose qu'un idiot ferait?". Après avoir réfléchi il répondit oui, mais il ajouta qu'on ne pouvait pas comparer ce qu'il avait fait avec ce que tous les idiots qu'il connaissait avaient fait parce que ces gens-là étaient réellement de vrais idiots. Je lui ai dit qu'en psychologie il n'y avait pas de distinction. Il n'y a pas de petit ou de grand idiot et un idiot est un idiot. Mais parce que le mot idiot était tellement chargé émotionnellement pour lui, je lui ai demandé si à son avis cela pouvait être un signal qui lui révèlerait quelque chose. Inutile de dire que le voyage a été très long.
 
J'ai demandé à Mike de considérer mon point de vue, à savoir que sa stupidité était un côté de lui-même qu'il avait rejeté à un certain moment de sa vie et qu'il avait maintenant l'occasion de le reconquérir. Comment pouvait-il tout accepter excepté d'être un idiot ? et de toutes façons quel mal y a t-il à être un idiot ? j'ai demandé à sa femme et à ses enfants s'ils seraient vexés si je les traitais d'idiot? mais cela ne leur faisaient rien. J'ai demandé alors s'ils avaient fait des mauvaises expériences avec des idiots. Mais la réponse a été négative.
 
Arrivés à la maison, nous sommes descendus de voiture. Il faisait moins 28 et je n'avais jamais été dehors dans un froid aussi intense. J'étais étourdie et je grelottais en attendant que la porte s'ouvre car Mike ne trouvait pas ses clefs. Finalement il dit "je crois bien que j'ai dû les oublier à la maison". Après un moment de silence je demandai "qui s'enfermerait dehors par moins 28 ?" et nous avons tous répondu en coeur "un idiot!". Mike se mit à rire et finalement Marilyn nous ouvrit la porte avec sa clef qu'elle avait trouvée par chance en fouillant dans son sac. Une fois de plus l'univers m'avait aidée dans mon travail.
 
Apres nous être réchauffés, je me suis assise avec Mike pour voir s'il pouvait se souvenir quand exactement il avait décidé qu'il n'était pas un idiot. Il se rappela qu'il avait fait une bêtise quand il était enfant et que tout le monde s'était moqué de lui. Depuis il avait juré que cela ne lui arriverait plus. Il a donc fermé une porte de son château parce qu'il pensait que c'était mal. Comme Gunther Bernard le dit si bien " nous choisissons d'oublier qui nous sommes et ensuite nous oublions que nous avons oublié".
 
Les aspects de nous même que nous cachons comme être un idiot pour Mike ont une influence particulièrement très puissante sur notre présente réalité. Ces aspects ont en quelque sorte une vie propre et essaient toujours d'attirer notre attention pour être acceptés et faire partie intégrante de nous-mêmes. Mike continuait inconsciemment à attirer des idiots dans sa vie pour faire l'expérience de cet aspect de lui-même qu'il reniait. Il ne pouvait pas avoir de la compassion pour ses propres erreurs, alors il considérait les gens qui faisaient des erreurs comme des idiots. En haïssant ce côté de lui-même, il haïssait tous ceux qui avaient le même défaut et cela avait une influence sur les gens qu'il dirigeait au bureau. Ses employés le percevait comme quelqu'un de difficile et quelquefois irrationnel.
 
J'ai suggéré à Mike que cet aspect de lui-même qu'il reniait et qu'il appelait "idiot" avait été pour lui une source de bienfaits. Je lui ai demandé de fermer les yeux et de me dire le premier mot qui lui venait à l'esprit quand je lui demandais pourquoi était-ce un cadeau d'être un idiot et il répondit "détermination". Parce que Mike ne voulait pas qu'on le considère comme un imbécile, il avait travaillé très dur à l'ecole et avait été un étudiant très brillant. Il avait obtenu son diplôme de comptable et avait beaucoup travaillé pour être au top et se tenir au courant des nouvelles locales et internationales comme le ferait quelqu'un de cultivé. Il était un peu choqué par ce qu'il découvrait et je lui ai demandé, si "idiot" lui avait donné cette détermination pour être ce qu'il était devenu, est-ce qu'il accepterait de pardonner et d'accepter cet aspect de lui-même? Il répondit oui avec quelque hésitation, mais il avait besoin d'un peu de temps pour digérer notre conversation.
 
Le jour suivant Mike semblait plus jeune et plus vibrant. Il n'était pas encore sur si accepter ou aimer cet aspect de lui-même était une bonne chose puisqu'il avait passé 40 ans de sa vie à la renier, mais après une autre longue conversation, il réalisa que s'il ne revendiquait pas cette partie de lui-même il continuerait à attirer dans sa vie des gens qui agiraient comme des idiots. Je lui ai expliqué que c'était une loi spirituelle - l'univers nous ramène toujours vers notre être intérieur. Nous avons besoin d'attirer des gens et des situations pour qu'ils nous servent de miroirs et nous forcent a regarder en nous des côtés que nous avons oubliés.
 
Chacune de nos facettes a besoin de compassion et de compréhension. Si nous refusons d'avoir de la compassion et de la compréhension pour nous-même, comment le monde pourrait il nous en donner ? ce que nous sommes, l'univers l'est également. L'amour de soi doit se fondre et nourrir chaque niveau de notre être. Il y a ceux qui aiment leur être intérieur mais sont incapables de se regarder dans un miroir ne serait-ce qu'une minute. D'autres passent un temps fou à dépenser de l'argent sur leur aspect extérieur mais finissent par détester ce qu'ils sont à l'intérieur. Le temps est venu de mettre en lumière notre être tout entier pour choisir consciemment d'exposer chaque partie de notre vie, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Le temps est venu maintenant d'être votre propre idole car chaque partie de vous-même a quelque chose à vous apporter. En aimant et en embrassant votre être en totalité, vous serez réellement capable d'aimer et d'embrasser chacun d'entre nous.
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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 19:14
                                                                                                                          
            Je ne suis pas intéressé par ce que tu fais pour vivre.
            Je veux savoir ce qui brûle en toi et si tu oses rêver la réalisation de ce que tu portes dans ton cœur.
            Je ne suis pas intéressé par ton âge.
            Je veux savoir si tu prends le risque de passer pour un fou au nom de l'amour, de tes rêves et de l'aventure qu'est la vie.
            Je ne suis pas intéressé à savoir quelles planètes sont en carré avec la lune.
            Je veux savoir si tu as touché le centre de ta propre tristesse, si tu as été ouvert aux trahisons de la vie ou si tu es devenu endurci et fermé par peur d'une peine prochaine.
            Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, sans bouger pour la cacher, l'amoindrir ou l'arrêter.
            Je veux savoir si tu peux être dans la joie, la mienne ou la tienne, si tu peux danser avec ferveur et laisser l'extase te remplir complètement, jusqu'au bout de tes doigts et de tes orteils sans nous dire de faire attention, d'être réaliste et de ne pas oublier les limites de l'être humain.
            Je ne suis pas intéressé à savoir si ce que tu me dis est vrai.
            Je veux savoir si tu es prêt à décevoir les autres pour rester vrai avec toi-même et si tu peux supporter d'être accusé de trahison et ne pas trahir ton âme.
             Je veux savoir si tu peux être fidèle et donc digne de confiance.
            Je veux savoir si tu peux voir la beauté même lorsque ce n'est pas tous les jours bien joli, et si tu peux sentir que la source de la vie réside en Sa présence.
            Je veux savoir si tu peux vivre avec les échecs, les miens ou les tiens, et pourtant continuer à te tenir debout au bord du lac en criant à la pleine lune argentée ''oui''.
            Je ne suis pas intéressé à savoir où tu vis et combien tu gagnes.
            Je veux savoir si tu peux te réveiller après une nuit de chagrin et de désespoir, de lassitude ou de douleur, et faire ce qui doit être fait pour les enfants.
            Je ne suis pas intéressé de savoir qui tu es et comment tu es venu jusqu'ici.
            Je veux savoir si tu peux te tenir au milieu du feu avec moi et ne pas te dérober.
            Je ne suis pas intéressé à savoir ce que tu as appris, où tu l'as appris et qui te l'as enseigné.
            Je veux savoir ce qui te nourrit de l'intérieur lorsque tout s'effondre autour de toi.
            Je veux savoir si tu peux rester seul avec toi-même, et si tu jouis vraiment de ta compagnie dans ces moments de vide.
 
            TEXTE D'UN SAGE AMERINDIEN, TROUVE DANS UN LIVRE DE CLAUDE TRAKS.
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