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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 17:05

Guy Corneau :

«La maladie nous demande un effort amoureux»

 

Quelles sont nos capacités de réparation intérieures, et comment pouvons-nous nous connecter à elles afin de nous guérir ? D’après Guy Corneau, survivant d’un cancer, il nous faut commencer par renouer un lien d’amour et de joie avec nous-mêmes.

Psychanalyste québécois formé à l’Institut Carl Gustav Jung de Zurich, bien connu du grand public, Guy Corneau a été diagnostiqué en 2007 d’un cancer de grade 4, potentiellement terminal. Suivant différents traitements pour se soigner, à la fois conventionnels et holistiques, il a surtout contacté à travers cette épreuve la profonde nécessité de se reconnecter à la vie créative. Puissamment humain, son récit a impacté le public du congrès Nouvelle approche du vivant de Quantique Planète en novembre 2013. Témoin légitime qu’une guérison est possible, Guy Corneau nous parle de cet effort amoureux envers nous-même, que la maladie nous invite à faire.


Vous parlez de la maladie comme d’un signal pour nous réveiller à la vie
Oui. La maladie vient nous déranger et nous cherchons bien sûr à la guérir. Mais nous ne pouvons pas changer une chose en nous-mêmes, si nous ne sommes pas tout d’abord capables de la respecter et d’être à l’écoute de ce qu’elle veut dire. Qu’est-ce que la maladie vient éclairer ? Souvent elle parle d’une partie en soi que nous avons abandonnée, d’une partie de notre élan créateur qui est négligée, pour toutes sortes de raisons. Et si à la longue ces éléments-là ne sont pas écoutés, bien sûr ils se transforment en maladie pour que nous puissions les ressentir avec un peu plus d’acuité. 
Donc je parle de la maladie comme faisant partie de la santé, comme une parole de l’intelligence intérieure, mais aussi universelle, qui vient nous interpeller. Car la maladie parle de toutes sortes de choses, de nos zones de fragilités personnelles certes, mais aussi de notre environnement, de nos lignées familiales et de la relation que nous entretenons avec tout ça. Les épreuves m’ont par exemple permis de trouver des ressources, autant extérieures qu’intérieures, que j’ignorais complètement. Notre corps est donc comme un témoin de notre union ou de notre désunion avec la vie. Il témoigne de notre rapport ou de notre absence de rapport avec l’unité fondamentale qui sous-tend notre monde. Les maladies sont des invitations à des retrouvailles avec la sensation, pas juste le savoir, mais la sensation, d’une union avec la vie en nous et autour de nous. 

Qu’en est-il de nos capacités d’auto-guérison ?

J’ai découvert, à travers le cancer, que rien ne pouvait me sauver de moi-même. J’ai eu à sortir d’une attente irréaliste et magique, celle que la chimiothérapie, les médicaments, mon acupuncteur, mon homéopathe, mon énergéticien, mon tai chi, pouvaient me sauver. J’ai avant tout compris que toutes ces approches rassemblées constituaient un environnement soignant, favorable à l’éveil du médecin intérieur en moi. L’environnement soignant est absolument nécessaire pour stimuler nos mécanismes d’auto-réparation, mais il est important de prendre conscience que ces mécanismes viennent de l’intérieur. Les mécanismes de guérison sont constamment là, prêts à nous aider. Il n’y a pas besoin de les inventer. Tout en nous veut guérir et tout veut se régénérer. Il s’agit d’accompagner de notre volonté, de nos intentions conscientes, ce que la nature fait déjà. 
Notre état intérieur est donc primordial dans cette remise en santé, pour ce processus de régénération. J’ai vu l’importance de renouer avec une présence à moi-même beaucoup plus respectueuse, tendre, qui amène inévitablement de la joie. Et c’est cette joie intérieure qui guérit. Elle donne le message à nos cellules qu’il y a de la vie, et nos cellules répondent en fabriquant de l’immunité, parce qu’elles veulent vivre.


Devons-nous donc agir sur notre état intérieur pour guérir ?

 Notre état intérieur est la seule chose sur laquelle nous avons un peu de maîtrise. Nous avons structuré des façons d’être, des façons de faire, des croyances, des peurs, pour éviter l’impact de la répétition des blessures. Donc chez chacun, une personnalité s’est mise en place à notre insu, au départ parce qu’il fallait survivre. Mais avec le temps cette personnalité devient aussi une prison, elle se rigidifie. Alors nous cherchons le bonheur et l’ouverture, mais en même temps, nous craignons de nous ouvrir. Nous voulons changer mais ne pas bousculer notre zone de confort. Du coup, sans vraiment le vouloir, nous sommes aussi beaucoup dans la fermeture.

 

Donc oui, il faut agir sur nos états intérieurs pour stimuler la vie et nos capacités de guérison qui n’attendent que nous. Je ne dis pas que c’est facile, mais nous sommes beaucoup plus que le petit personnage auquel nous nous sommes identifiés. Donc ça commence par se concevoir comme un ensemble énergétique intelligent et en évolution, qui donne naissance à l’être que nous sommes, et qui est connecté au monde et à d’autres champs énergétiques intelligents visibles ou invisibles. Il faut élargir le connu pour se redécouvrir, et redécouvrir la réalité dans laquelle nous baignons. De toutes façons, si nous restons avec nos rigidités nous allons mourir avec elles alors qu’il est peut-être encore temps de suivre le chemin de la vie, de retrouver la fluidité. Mais c’est vrai que ça va toujours demander une sorte d’effort parce que le personnage a prouvé son efficacité par rapport à la survie, et on y est attachés. Et la peur de ne pas être aimé est aussi très ancrée en nous. Une voix nous dit « si tu changes, si tu oses autre chose, on ne va plus t’aimer, tu vas être rejeté, tu vas de nouveau souffrir ». Changer nous demande un effort amoureux envers nous même.


Il y aurait un choix de vie à réitérer constamment ? 

Oui, petit à petit, nous apprenons à dépasser les peurs et les rigidités. Cela demande une attention consciente pour être en mesure de choisir la joie, l’amour, l’ouverture. C’est pour cela que les tibétains parlent du guerrier de lumière. Nous devons choisir et cultiver nos états intérieurs, et les nourrir. Vous pouvez choisir aujourd’hui d’aller vers la sérénité et tenter de rester dans cette position intérieure, qui est joyeuse et qui est tranquille en même temps. Et là, toutes sortes de choses vont venir vous percuter. Toutefois, à chaque fois, vous allez choisir de retrouver votre axe de sérénité consciemment. Peut-être faudra-t-il le faire 100 fois dans la journée pour que ça s’installe de façon plus permanente. 
C’est un peu comme faire du sport, même si on sait que c’est bon pour nous, il y a toujours un petit effort à faire. Je pense que la chose la plus radicale qui puisse arriver sur notre chemin c’est de pratiquer un amour sans conditions et sans attentes, de pratiquer une joie sans raison, comme une offrande à l’univers. Peu importe ce qui arrive aujourd’hui, je choisis d’être joyeux et c’est une sorte d’ascèse. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce choix, qui demande une auto-discipline, est au final un cadeau que l’on se fait à soi-même. Et ce cadeau, personne d’autre que nous ne peut nous l’offrir. 

Plus d’informations

 

Revivre !, Guy Corneau
Editions Les liens qui libèrent (Janvier 2011 ; 305 pages) 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 16:01

Le psychiatre Georges Ritchie, auteur de Retour de l'au-delà, raconte l'histoire de Wild Bill, autre rescapé des camps avec qui il travailla après sa libération:

 

"Manifestement, Bill le Sauvage n'était pas au camp depuis longtemps; il avait les yeux brillants, un maintien droit et une énergie inépuisable. Il parlait couramment l'anglais, le français, l'allemand, le russe aussi bien que le polonais et devint donc une sorte d'interprète officieux du camp...

"Bill le Sauvage travaillait quinze à seize heures par jour, mais il ne montrait aucun signe de lassitude. Alors que nous tombions de fatigue, il semblait reprendre des forces...

"Je fus stupéfait d'apprendre, quand ses papiers nous parvinrent, qu'il était à Wuppertal depuis 1939! Pendant six ans il avait donc vécu de ce régime de famine, dormi comme les autres dans ces taudis sans air et infestés de maladie, sans le moindre affaiblissement physique ou moral!

"Il fut l'un de nos agents les plus efficaces, raisonnant avec les différents groupes et recommandant le pardon.

"Il n'est pas facile de pardonner pour certains, lui fis-je observer un jour où nous étions assis au centre de distribution, au milieu de gobelets de thé: ils sont si nombreux à avoir perdu leur famille!

"Bill le Sauvage s'appuya contre le dossier droit de sa chaise et but une gorgée.

" " Nous habitions le quartier juif de Varsovie, commença-t-il lentement (c'était la première fois que je l'entendais parler de lui) avec ma femme, nos deux filles et nos trois petits garçons. Quand les Allemands sont arrivés dans notre rue, ils ont fait aligner tout le monde contre un mur et ont ouvert le feu à la mitrailleuse. J'ai supplié qu'il me soit permis de mourir avec ma famille, mais comme je parlais allemand, je fus affecté à un groupe de travail."

"Il s'arrêta. Peut-être revoyait-il sa femme et ses cinq enfants.

" " Il fallait que je me décide tout de suite, reprit-il, devais-je haïr les Allemands qui avaient fait cela? C'était une solution facile. J'étais avocat et j'avais souvent vu dans mon métier ce que la haine pouvait produire dans l'esprit et dans le coeur des hommes. La haine venait juste à l'instant de tuer les six personnes qui comptaient le plus pour moi. J'ai alors décidé pour le restant de la vie -qu'elle dure des jours ou des années- d'aimer toute personne que je viendrais à rencontrer."

 

 

"Aimer toute personne: c'était cette force qui avait maintenu un homme en bonne santé au milieu de toutes les privations".

 

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Oui, on peut choisir d'aimer (et nous ne sommes pas dans ce cas extrême). Et je suis persuadée qu'aimer guérit - permet de se guérir soi-même, de guérir son environnement, ceux qui nous entourent et ce texte est la preuve que c'est possible. 

AIMER C'EST LA SANTE! C'est mon slogan pour longtemps...

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:28

Tout fait partie de tout. Tout a besoin de tout.

Pour pousser, une plante a besoin d'eau, d'air, de minéraux, d'énergie cosmique. Mais, par ailleurs, elle ne peut survivre sans l'alternance jour/nuit, élément vital de la photosynthèse. Tout est dans tout. Tout ce que les particules font maintenant est toujours en progrès par rapport à ce qu'elles faisaient. C'est la loi de l'évolution qualitative de l'espèce.

Ainsi, pour nous développer nous avons besoin de végétaux, de protéines, de minéraux et d'eau de très bonne qualité c'est à dire vivants.

La carotte que vous allez manger, si elle est "biologique" et bien préparée, vous fera le plus grand bien et contribuera à votre évolution. Car cette carotte qui a été abreuvée de l'humidité bretonne, qui a été caressée des souffles d'Ouest, qui a été nourrie d'une riche terre et cueillie avec amour par un homme amoureux de sa terre est bien différente de cette autre carotte qui a grandi en suffoquant sous une serre rigide, à force d'engrais chimiques, avant d'être brutalement arrachée dans le brouhaha d'une énorme machine à mazout peu respectueuse des cycles lunaires.

Car votre carotte a une conscience. Et quand vous la portez à votre bouche et que vous la mâchez vous libérez cette conscience. Imaginons un instant ce que peut émettre une carotte maltraitée, brutalisée, qui ne peut se souvenir que de la cacophonie mécanique qu'elle a subie! Et il en est ainsi pour tout aliment.

...

 

petit extrait du livre:

"Votre alimentation selon l'enseignement du Dr KOUSMINE"                       du Dr Alain Bondil et de Marion Kaplan

 

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J'avais cette conscience par rapport aux aliments provenants des animaux mais je n'avais pas été si loin par rapport aux végétaux. Oui, le respect de tout, absolument tout, devrait nous guider, nous habiter au quotidien dans les toutes petites choses aussi... ces choses qui nous paraissent insignifiantes et qui pourtant sont d'une importance cruciale! Et plus je ressens finement ce qui se passe en moi, plus je ressens lorsque je mange quelquechose de vivant - ça vibre pas pareil - tout devrait partir de là d'ailleurs, de notre ressenti... Continuons pas à pas l'exploration de la vie à travers ce corps qui nous a été prêté. C'est passionnant... Pascale

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