Pour la nouvelle année qui s'annonce, je ne résiste pas à vous offrir ce poème que je viens de recevoir d'un ami bloggeur et qui dit exactement ce que je porte au coeur aujourd'hui:
Oies sauvages
Tu n'as pas à être bonne
Tu n'as pas à marcher sur les genoux
pendant cent miles à travers le désert en te repentant.
Tu dois seulement laisser le doux animal de ton corps
aimer ce qu'il aime.
Parle-moi de désespoir, les tiens, et je te raconterai les miens.
Entre temps le monde continue.
Entre temps le soleil et les clairs galets de la pluie
se déplacent au travers des paysages
au dessus des prairies et des arbres profonds
des montagnes et des rivières.
Entre temps les oies sauvages, loin dans l'air bleu clair,
retournent chez elles.
Qui que tu sois, quelle que soit ta solitude,
le monde s'offre à ton imagination,
t'appelle comme les oies sauvages - âpre et excitant,
annoncant encore et encore ta place
dans la famille des choses.
Wild Geese, Mary Oliver, from Dream Work. (traduction de Jean-Marc, blog cité)
Je vous souhaite à tous, une nouvelle année au plus proche de ce que vous êtes, avec beaucoup d'amour pour vous-même, pour les vivants, pour la vie...
(Je ne sais pas si ce blog repartira en 2009. Je suis encore en questionnement à ce sujet. Je vous informerai quand je serai au clair avec ça).
Tendresse à vous tous,
Pascale