Pour Emilie
Ta voie est bonne pour toi,
mais pas pour moi
Ma voie est bonne pour moi
mais pas pour toi
Swami Vivekananda
Arrêtons de nous chercher la petite bête!!!
Pour Emilie
Ta voie est bonne pour toi,
mais pas pour moi
Ma voie est bonne pour moi
mais pas pour toi
Swami Vivekananda
Arrêtons de nous chercher la petite bête!!!
"Tu restes là, assise au milieu du désastre, là." Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester ! Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie, la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction. Et je reste là et je regarde. Cette troisième voie est probablement le salut pour notre époque si torturée.
......
Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous.
J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme ; et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : « Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique », et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce. Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : « Mais nous ne sommes pas séparés », et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre. Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge. Se tenir là !
Ou encore, pour prendre une autre image : dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point. Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, parce que la perspective est subitement celle de Job, cette perspective agrandie, de la grande vie derrière la petite vie, l’écroulement des paravents, l’écroulement des représentations, un instant, voir cette perspective agrandie.
Christiane Singer (pris sur le blog d'Acouphène: http://spinescent.blogspot.fr/- Merci)
Si votre pratique quotidienne
est de vous ouvrir à toutes vos émotions,
à tous les gens que vous rencontrez,
à toutes les situations qui se présentent,
sans vous refermer
et en ayant confiance
en votre capacité à le faire,
alors cela vous conduira
aussi loin que vous pouvez aller.
Et là,
vous comprendrez
tous les enseignements
que personne n'a jamais enseignés.
Pema Chödrön
Pierre Rabhi: Si le chemin ne mène pas vers plus de joie, de tolérance, de bien-être, alors il n'en vaut pas la peine.
Quand tu appelles les gens au changement, il ne s'agit donc pas seulement d'un changement de pratiques ou de vie, mais aussi d'une transformation intérieure. De quoi faudrait-il nous "défaire" intérieurement pour évoluer vers un mieux-être?
Pierre Rabhi: Je pense qu'il faut que nous sortions de nos conditionnements et notamment de la peur. Sans cela, aucun véritable changement ne peut avoir lieu. A notre naissance déjà, nous sommes empêtrés dans des tas de conditionnements liés à notre histoire, notre culture, notre religion, etc. L'antagonisme et la compétition en font partie, alors que toute la vie sur la planète est organisée sur la coopération, des bactéries aux gros mamifères. Dès tout petit, l'enfant est éduqué à se comparer et à dominer.
A côté de ça, le féminin a besoin d'être reconsidéré car la domination masculine exacerbe les pulsions d'insécurité et de violence, produites par la peur.
D'où vient cette peur?Peut-être de notre incapacité à appréhender la complexité du réel avec notre raison qui est si limitée... Je pense que cela explique pourquoi l'humanité est aussi angoissée.
Comprendre le mystère de la vie avec notre raison serait comme vouloir démonter une montagne avec une fourchette!
Personnellement, j'aime beaucoup la formule de Socrate: "Tout ce que je sais c'est que je ne sais pas"...
Face au grand mystère, je ne m'obstine pas à savoir et je rentre en poétique, dans une sorte d'admiration de la vie qui n'a pas d'objet. J'essaie d'être présent au cadeau tangible et magnifique du divin qu'est notre planète, et cela me procure de la paix.
Les animaux sont naturellement dans l'ici et maintenant et nous, nous pratiquons des tas de disciplines pour retrouver cette capacité à être présents à la vie. Nous projetons sans cesse notre pensée dans le temps: ce qui s'est passé de beau dans ma vie, je voudrais que ça se répète, mais ce qui s'est passé de mauvais, je redoute que ça revienne, et ainsi nous sommes dans des tourments permanents avec ce mental qui fabrique des peurs et des fantasmes et nous empêche de savourer l'instant présent.
(extrait d'un interview dans Terre et Humanisme du printemps 2014)
Pierre Rabhi
Pour Janine qui nous a quitté après des années de grandes souffrances physiques et morales et Jean son mari qui l'a accompagnée jusqu'au boût:
Oui, nos mains vont disparaître
mais nos poignées de main,
mais nos signes de bonjour,
mais nos gestes d'adieu,
mais l'invisible chemin de nos caresses
nous n'allons pas les brûler.
Oui, nos pieds vont disparaître
mais la foulée de nos promenades,
mais l'élan de nos courses,
mais le saut de nos jeux,
mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous
nous n'allons pas les noyer.
Oui, nos visages vont disparaître,
et nos oreilles,
et nos lèvres,
mais nos sourires,
mais nos écoutes,
mais nos regards,
mais nos baisers
nous n'allons pas les enterrer.
Mon histoire me déborde.
Ma naissance continue.
Ma beauté d'aujourd'hui n'est pas définitive.
Oui, maintenant, tous les jours,
au milieu de nous,
des hommes et des femmes
franchissent le passage.
Et leur transfiguration
renouvelle la face de la terre.
Gabriel Ringlet
Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance, j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité. Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure. Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité. Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions, auront le dernier mot effectivement. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort. Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux, je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi. Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King
Tang était un petit ouvrier dans un royaume d'Orient. Il travaillait le cuivre et fabriquait de magnifiques ustensiles qu'il vendait sur le marché. Il était heureux de vivre et avait une bonne estime de lui-même, il n'attendait plus que de trouver la femme de sa vie.
Un jour, un envoyé du roi vint annoncer que celui-ci voulait marier sa fille au jeune homme du royaume qui aurait la meilleure estime de lui-même. Au jour dit, Tang se rendit au château et il se trouva au milieu de plusieurs centaines de prétendants. Le roi les regarda tous et demanda à son chambellan de remettre à chacun cinq graines de fleurs, puis il les pria de revenir au printemps avec un pot de fleurs issues des graines qu'il leur avait fait remettre.
Tang planta les graines, en prit soin, mais rien ne se produisit, pas de pousse, pas de fleurs. A la date convenue, Tang prit son pot sans fleur et partit au château. Des centaines d'autres prétendants portaient des pots remplis de fleurs magnifiques.
Ils se moquaient de Tang et de son pot de terre sans fleurs. Alors le roi demanda à ce que chacun passe devant lui pour lui présenter son pot. Tang arriva, un peu intimidé, devant le roi. "Aucune des graines n'a germé votre majesté" lui dit-il. Le roi lui répondit: "Tang, reste ici auprès de moi"!
Quand tous les prétendants eurent défilé, le roi les renvoya tous, sauf Tang. Il annonça à tout le royaume que Tang et sa fille se marieraient l'été prochain. Ce fût une fête extraordinaire! Tang et la princesse devenaient chaque jour plus amoureux l'un de l'autre. Ils vivaient très heureux.
Un jour, Tang demanda au roi, son beau-père: "Majesté, comment se fait-il que vous m'ayez choisi comme gendre, alors que mes graines n'avaient pas fleuri?"
Le roi répondit:"Elles ne pouvaient pas fleurir, je les avais fait bouillir toute la nuit! Ainsi, tu étais le seul à avoir assez d'estime de toi-même et des autres pour rester honnête! C'était un tel homme que je voulais comme gendre!"
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris qu'en toutes circonstances,
j'étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle l'Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxiété
et ma souffrance émotionnelle
n'étaient rien d'autre qu'un signal
lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle l'Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J'ai cessé de vouloir une vie différente
et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à percevoir l'abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d'obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle l'Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé d'avoir peur du temps libre
et j'ai arrêté de faire de grands plans,
j'ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime
quand cela me plaît et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois
où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert l'Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l'avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s'appelle la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j'ai compris que ma tête pouvait me tromper
et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c'est le Savoir vivre.
C'est un poème de Kim et Alison Mc Millen publié en 2001.
Des fans brésiliens l'ont attribué à Chaplin.
Oser aimer
du seul amour qui mérite ce nom
et du seul amour
dont la mesure soit acceptable:
L'amour exagéré.
L'amour démesuré.
L'amour immodéré.
Alors, amis, entendez ces mots
que je vous dis là
comme un grand appel
à être vivants,
à être dans la joie
et à aimer immodérément.
Christiane Singer
L'Amour... Plus je deviens vivante sur ce chemin, plus l'Amour prend de la place, un Amour vibrant pour le Vivant et qui attire l'Amour... un Amour qui est Joie... Pascale
Voyage d'un Neurochirurgien dans l'après-vie...
Le Dr Eben Alexander, comme la plupart des scientifiques, avait toujours nié la réalité des expériences de mort iminnente (EMI).
Neurochirurgien formé dans les meilleures écoles américaines, il pensait que si les EMI semblent bien réelles, elles ne sont en fait que de simples fantasmes produits par un cerveau en état de stress extrême.
Pourtant, à la suite d'une maladie rare, le Dr Alexander est plongé dans le coma, en état de mort cérébrale. Au bout de 7 jours, alors que ses médecins envisageaient de le "débrancher", ses yeux se sont ouverts. Il était revenu à la vie.
La guérison du Dr Alexander est en soi un miracle médical. Mais le véritable miracle réside ailleurs. Alors que son corps était plongé dans un coma profond, Eben Alexander a voyagé au-delà de ce monde, au sein des niveaux les plus profonds de l'existence supra-physique, et ce qu'il en rapporte est tout simplement... inimaginable!
Pour autant, l'aventure du Dr Alexander n'est pas une fiction. Il démontre, par des faits précis, que la mort du corps et du cerveau n'entraîne pas la fin de la conscience, que l'expérience humaine continue au-delà. Vécue par n'importe qui d'autre, cette histoire serait déjà extraordinaire. Mais le fait qu'elle soit arrivée à un neurochirurgien la rend révolutionnaire. Aucun scientifique ni aucune personne de foi ne pourra l'ignorer.
Voici son témoignage:
http://www.youtube.com/watch?v=N17hUq80eU8
Etonnant! Et cela renforce encore mon sentiment d'être aimée par "La Vie" et la confiance que j'ai en Elle... Pascale