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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 21:11

 

 

J'adore...

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:36

Une amie m'envoie l'évolution de sa fille qui découvre le monde, c'est tellement beau que je vous le fais partager. Que ce texte soit une inspiration pour la vie dans l'instant...

blog fleurs 7

 

Les objets dansent dans mes mains. 

Mon corps, je le découvre, de jour en jour, d'heure en heure, d'instant en instant.

Je découvre toujours plus loin, plus haut, ses possibilités, sur les côtés, devant, derrière, en haut, en bas, je tournoie, je danse la vie, je me nourris et je m'enivre de moi-même. 

Je m'élance et je tombe parfois, je regarde Maman, elle est là, ouf !

Elle me dit vas-y, il n'y a pas de danger, tu peux continuer, alors je continue autant que je peux à explorer même quand j'ai peur, parfois je m'élance, m'élance et je ne sais pas trop comment je vais retomber, et pourtant le plus souvent je retombe bien sur ce sol parfois qui me fait si peur alors je me retiens à Maman, c'est mon point d'appui, mon ancre, et je m'élance à nouveau.

 Tout est source de découverte,

Je travaille à tout expérimenter, les textures, les saveurs, les sensations, chaudes ou froides. 

 Je m'étire pour attraper les objets autant que je peux, parfois ils m'échappent, ils partent, ils roulent, et je les laisse partir et j'accepte que j'ai des limites, alors je passe à un autre objet que j'explore avec ma bouche, ou sinon j'explore le bruit qu'il fait quand je le cogne contre un autre.


Je fais des sons avec ma bouche, des étranges sons avec ma langue dans ma bouche.


J'arrive avec mes uniques deux petites dents du bas à manger des morceaux de pommes crues, des morceaux de carottes, des morceaux de bananes, je fais des trucs incroyables, incroyables. 


Parfois Maman marche vite et je suis derrière sur son dos, dans le métro, dans la rue, je bouge au rythme de Maman, ça bouge la vie, ça remue la vie, parfois c'est calme aussi, tout calme, et je m'endors sur Maman en tétant, c'est si bon, j'adore ça, je ne me lasse pas de son lait qui change de goût tous les jours selon ce qu'elle mange. 

 

Parfois je chante sur le dos de Maman, je ris aux éclats parfois, et parfois ........Parfois.......je ne sais plus, ça va trop vite, trop vite tout ce que je vis, je dors, je m'endors ! Puis je me réveille, et c'est reparti !  

 

Je bouge et hop d'un côté, et hop de l'autre, je me retourne sur le ventre quand je suis sur le dos et j'arrive à passer de la position «quatre pattes» à la position assise, et parfois j'arrive à soulever mes fesses bras tendus, jambes et bras tendus, et même en lâchant une main, alors là, je me dis c'est dingue tout ça tout de même, tout ça avec un seul corps !!!

 

Mais c'est pas fini, il y a un truc là-bas qui m'attire l’œil et je vais à sa rencontre, je le saisis je le bouge et hop il m'échappe et roule,  je le poursuis, je le cherche, et je tombe sur autre chose qui attire mon regard, et ça ne s'arrête jamais ou presque jamais,  de temps en temps je regarde si Maman n'est pas loin pour être rassurée et je continue ma course folle, ma folle aventure de l'existence, être et se sentir être, c'est tout un art, un art que j'apprends chaque jour avec constance. 

 

Etre. 

 

Parfois je suis fatiguée alors je pleure, je pleure jusqu'à ce que Maman vienne me prendre dans les bras, alors je me repose, elle me met souvent sur son dos, elle fait la vaisselle, elle range la  maison, elle fait des trucs et moi, je suis contente, j'observe et j'apprends tout ce qu'elle fait, je regarde tout puis je m'endors sur son dos, j'adore ça, ou alors on part dehors faire des courses, enfin la vie quoi ! 

 

  Je suis merveilleusement en vie et je m'en réjouis.

 

 Maman m'a offert ma première voiture. Déjà à mon âge ! 

 

 Je cogne pleins d'objets les uns contre les autres et ça fait plein de bruits différents, c'est amusant, je découvre en une seule journée tout un monde de possibles avec la matière, la mienne et celle qui m'entoure, je découvre aussi surtout en ce moment que je peux prendre les objets et les guider précisément vers la bouche mais aussi ailleurs les uns contre les autres, c'est la danse des objets, la danse des sons, des bruits et des odeurs. 

 

Je danse la vie, je chante la vie, je tournoie, je tournoie et même parfois Maman me fait faire le bateau et je tombe dans l'eau et je ris aux éclats, ou sinon, elle me chante des chansons quand elle est en forme, puis je tète longtemps, longtemps avec délice, je tète et je m'endors contre Maman, j'adore ça,  c'est si bon ! 

 

Je mange des étranges choses que je ne connaissais pas avant, des sortes de biscottes, c'est rigolo et ça fait du bruit dans la bouche, voilà je vais me coucher car demain j'ai du boulot  

 

Céleste  

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 19:18

perso-021.jpg

 

Mimi, très malade depuis plusieurs semaines, a dû être aidé pour quitter son corps, cet après-midi, il avait 13 ans. 

13 ans d'amour, une confiance sans faille en les êtres humains, une intelligence hors pair, joyeux et espiègle, il nous calinait tant et plus... il nous manque déjà beaucoup...

Je le vois comme un petit ange noir et blanc qui volette autour de nous, faisant des cabrioles en roucoulant comme il savait si bien le faire... 

A Dieu Mimi...  J'espère avoir été à la hauteur de la confiance que tu m'as donnée... Merci pour tout... Bon voyage... 

Pascale

 

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 17:43

 

 

Faites savoir à votre mental que ses mises en scène ne vous intéressent pas. Y parvenir est une immense victoire.

Contentez-vous d'observer ce qui se passe dans votre crâne.

Ne dites rien, ne faites aucun commentaire. Ne jugez rien, ne combattez rien, n'essayez pas de supprimer quoi que ce soit.

Laissez vos pensées suivre leur cours et s'exhiber à leur guide. Restez simplement le spectateur et jouissez du film, le scénario est captivant.

Une surprise vous attend. Sous le feu immobile de votre attention pleine et neutre, vos pensées vont s'arrêter.

Il n'y aura plus rien à voir.

 

Osho

 

osho4.jpg

 

"sous le feu immobile de votre attention pleine et neutre", c'est beau non?

ça paraît si simple!


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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 17:01


Si la vraie liberté n’est pas accessible maintenant, elle ne sera pas plus accessible demain. Si je décide que je ne peux pas retourner mon attitude maintenant, pourquoi serait-ce davantage possible d’opérer cette conversion dans un an ?


C’est maintenant que tout se joue, dans votre propre intérêt, pour être libres du pouvoir que vous avez donné à l’autre de vous gâcher la vie, en tout cas de gâcher votre journée.


Votre seule chance d’être libres, c’est cet amour de vos ennemis ».


-          « Mais quand est-ce que ça va s’arrêter ? »


Ca s’arrêtera quand vous, vous changerez.  Le monde suivra son cours mais il aura perdu son pouvoir de vous perturber. Ces affirmations paraissent vraiment étonnantes ?


-          « Mais je ne peux pas changer une émotion négative à l’égard de quelqu’un en amour pour cette personne ! »


Si, en modifiant certains circuits intérieurs, inspirés par les paroles du Bouddha, de l’Evangile, de Swâmiji Prajnânpad.


Et si une situation perd son pouvoir de vous contrarier, la voie est grande ouverte pour qu’un jour aucune situation ne puisse plus vous perturber intérieurement.

 

Quoi qu’il vous arrive, ça n’est jamais une raison pour que vous vous sentiez séparés de cette paix des profondeurs dont il est tellement question.


Si j’ai perdu ma paix, cela tient à moi.


Qu’est-ce que je peux rectifier ? Je l’ai assez répété : la condition humaine nous donne droit à cette paix. Mais celle-ci est tout le temps compromise par quelque chose qui vient la gâcher. Trouvez vos propres exemples, vous en avez à longueur de journée. Si vous ne laissez pas échapper les opportunités, vous allez constater d’immenses progrès, plus qu’en quinze ans de pratique malheureuse. En quelques semaines, vous découvrirez que vous avez le pouvoir de changer complètement votre vision des choses. La première pensée qui vous viendra à l’esprit sera : « Demeurer dans l’amour » et non plus « Quel con ! » ou même « Quel salaud !» Intellectuellement, vous découvrirez que c’est irréfutable, que c’est votre seule chance de vous libérer, de changer complètement votre vision des faits, de vous élever à un autre niveau d’être.


Vous serez pleinement en communion, en « non-dualité », avec la personne qui autrefois aurait été cause, sinon de votre immense souffrance, du moins de votre contrariété.


Une des clefs que nous a données Swâmidji était : quelle est sa souffrance à lui – pas la mienne, la sienne ? Car tout geste qui n’est pas inspiré par l’amour et la bonté est inspiré par la souffrance ou par la peur. Découvrez pour vous-même ce geste intérieur fondamental, si opposé à l’expérience habituelle.

La décision est essentielle : je ne veux plus continuer à m’enliser, je ne veux plus souffrir. Il y a souffrance ? Qu’est-ce qui se passe en moi ? Qu’est-ce que je peux changer ? Tant que j’en veux à l’autre, je souffre. Et je convertis mon attitude en amour des ennemis, ennemis momentanés mais, pour l’ego, c’est « l’ennemi » tout cours. Et si l’ennemi est en vous, aimez cet ennemi, pardonnez à vos faiblesses, ayez de la compassion pour vous. Oui, « l’ennemi » est aussi en nous.

 

Arnaud Desjardins – La Paix toujours présente

 

 

juillet 2011 127

 

 


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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:05

 

 

Ce que nous vivons n’est pas imagination

Ce n’est ni douleur ni joie.

Il n’y a pas de jugement à avoir, ni allégresse, ni tristesse,

Tout cela vient et s’en va,

Seule la présence demeure.

 

L’être humain est une maison d’hôtes.

Chaque matin un nouvel arrivant,

Une joie, une dépression, une mesquinerie,

Parfois un moment d’éveil surgit

Comme un visiteur inattendu.

Accueille-les et fais une place à chacun d’eux,

Sois reconnaissant envers tous ceux qui t’arrivent,

Car chacun a été envoyé

Comme un guide de l’au-delà.

 

Rûmi

 

Decembre 2011 008Libellule du jardin...

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 18:16

Pour cette nouvelle année qui commence,

je nous souhaite une année pleine d'émerveillement

pour cette Vie qui nous habite,

de vivre au présent, dans l'instant

et de prendre conscience de tout

ce qui nous empêche de toucher

à cette  Paix toujours présente en nous...


 

P1060209

 

Très douce année à vous tous qui parcourez ce blog...

Pascale

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 16:04

 

par Marc Vella, le pianiste nomade

 

http://www.youtube.com/v/MhAXmPmTvqw


 Caravane-amoureuse-Pianiste-nomade-Marc-VELLA 1

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 11:48

 

 

Le comble de l'Intelligence c'est la Bonté

 

a écrit Marcel Proust

 

 

 

et combien ces mots font echo à mon ressenti...

Je profite de ce post pour vous souhaiter de merveilleuses fêtes de fin d'année en accord avec le plus profond de vous-mêmes. Pascale

 

  Decembre 2011 007

 

Mon premier bonhomme de neige de l'hiver...

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 15:54


Sentir les besoins  de ceux qui ne demande pas, qui ne veulent pas déranger, qui ne peuvent pas dire…  modérer les demandes exagérées de ceux qui se croient seuls à être malade et au centre du monde…  savoir être touchée sans s’effondrer, entourer, soigner, faire les bons gestes, avoir une hygiène irréprochable, ne pas mettre en danger,  ne pas faire «  trop » ou « à la place de » pour ne pas compromettre l’autonomie de la personne, répondre aux interrogations sans en dire trop, savoir écouter et accueillir la parole,  toutes les paroles, tous les sentiments avec sérénité,  rassurer sans mentir,  voir ses propres projections et les mettre de côté pour être complètement disponible à la personne qu’on a en face de soi avec sa propre personnalité, son histoire, son vécu, sa sensibilité, ne rien rajouter à la réalité,  ne pas avoir d’apriori,  respecter la dignité de la personne, sa pudeur, ses choix, ne pas prendre pour soi l’agressivité, la colère, l’exigence de certains, comprendre, rester ouverte en toutes circonstances,  sourire, avoir de l’humour et l’utiliser à bon escient, rire aussi parfois, souvent… être proche sans envahir…  s’adapter en permanence aux nouvelles personnes, tant les patients que le personnel, les familles, ne pas craindre les horaires toujours changeants, les heures supplémentaires, les week-ends de 24h de travail(2x12h)  et parfois plus… continuer à se former,  à apprendre… et tout cela  sans s’oublier, en faisant attention à soi (ce qui m’est le plus difficile… )


Et accompagner la personne  jusqu’à la dernière porte, recueillir son dernier souffle, accueillir la douleur de la famille, être là, disponible, pour accueillir la plus grande vulnérabilité, comme hier, un dimanche pas comme les autres… elle était jeune, elle était mère d’enfants encore jeunes,  elle ne voulait pas mourir, elle voulait voir grandir ses enfants, elle pleurait, puis elle se révoltait, elle luttait, elle souriait parfois quand elle avait moins mal, elle remerciait… jusqu’au bout elle a lutté…  puis elle est partie, devant nous, dans les bras de sa sœur, et puis son visage enfin s’est apaisé…  c’était la première fois, pour moi… bouleversant… je n’oublierai jamais.


Ce métier, si mal valorisé, si complexe et si riche, humainement parlant, intérieurement parlant, c’est le plus beau du monde, pour moi.


Pascale (5 décembre 2011)

 

divers 031

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