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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 13:21
Interviews I
 
Cette première interview a été publiée dans l’ouvrage Le Reiki vu par ses praticiens, de Ronald Mary (page 170), paru aux éditions Le Souffle d’Or en juin 1997 et réédité récemment.
Bien que cette interview date de plusieurs années, elle reste cependant intéressante et actuelle par bien des aspects.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta Paix...
St. François d’Assise
Quelle est votre définition du Reiki ?
Pour bien faire, il faudrait trouver une définition au-delà des mots, car le Reiki est indéfinissable et qu’il est avant tout une expérience de vie ! C’est aussi un niveau de conscience, un état d’ÊTRE, une rencontre avec le Silence de l’âme...Le Reiki désigne l’Énergie Universelle de Vie, l’Énergie dans son aspect Primordial et Absolu. C’est la Force Originelle présente en tout être et en toute chose. “Reiki” représente cette Source, cette Unité ou encore, cette Énergie non manifestée d’où tout procède. C’est aussi le “Souffle de Vie” et le “Souffle de l’Esprit” dont parle la Genèse...“Rei” en Japonais, signifie “essence spirituelle” et désigne la nature réelle et ultime de tous les êtres sensibles. C’est la partie Divine, l’Âme, de chacun. “Ki”, fait déjà référence à cette Force Originelle, avant même la manifestation de l’énergie yin yang et de sa subdivision en cinq éléments. Ces deux termes “Rei-Ki” mis ensemble, donnent l’idée d’une Énergie sans limites, dont l’origine est sacrée et la pureté absolue, appropriée pour la guérison du corps, de l’âme et de la conscience. C’est aussi et surtout une énergie douée d’intelligence, d’amour inconditionnel et de compassion infinie... Personnellement, je la ressens comme une énergie remplie de grâce et de bénédiction.
 
Quel fut votre parcours avant le Reiki ?
Pour dire les choses simplement, j’ai toujours été engagé dans une démarche spirituelle, dés mon plus jeune âge, et préoccupé du sens de l’existence et de la notion de Dieu, à travers les différentes traditions. Ma rencontre avec le Bouddhisme en 1976 a été déterminante, comme si je retrouvais quelque chose de connu, de familier, avec la forte impression de continuer un chemin qui avait déjà commencé... depuis certainement bien longtemps ! Plus particulièrement, l’aspect de la guérison s’est éveillé en moi avec la rencontre en 1987, d’un Lama Tibétain, Sogyal Rinpoché (qui a écrit récemment “Le livre Tibétain de la vie et de la mort” - Éditions de La Table Ronde), et qui allait devenir mon maître spirituel par la suite. Ses enseignements sur la nature réelle de l’esprit, sur le sens de la souffrance et sur l’approche juste de la guérison, ont constitué en fait l’arrière-fond culturel et spirituel nécessaire, à ce que ma pratique et mon enseignement du Reiki allaient devenir...
 
Comment avez-vous découvert le Reiki ?
Ma rencontre avec le Reiki a débuté avec un simple dépliant de présentation. Les mots résonnaient en moi, comme une évidence. Mais cela semblait trop beau, trop prometteur, pour être vrai... Alors j’ai commencé à douter ! Puis j’ai pris contact avec celle qui allait devenir mon initiatrice. C’est une femme très droite, intègre et respectueuse de l’enseignement du Reiki et de la tradition originelle (elle est membre et responsable pour la France de l’Alliance Reiki). Les doutes en partie dissout - car le plus important pour moi était de savoir si les “initiations” du Reiki n’allaient pas interférer avec celles que j’avais déjà reçu - j’ai alors décidé de monter à Paris pour recevoir cette transmission. Mais peu avant mon départ, je recevais un coup de téléphone m’annonçant que le stage était annulé... par manque de participants ! J’ai insisté en précisant que, pour moi, c’était maintenant... ou jamais ! Après un silence, elle a répondu : Oui, je sens cela aussi. Je n’ai jamais donné un séminaire pour une seule personne, mais viens quand même ! En fait, plusieurs personnes s’étaient jointes à nous entre temps. J’ai donc été initié le week-end du premier mai 1988. Désormais, le “premier mai” est aussi pour moi la “fête du Reiki”! Le Reiki correspondait tout à fait à ce que je recherchais à l’époque. Je pensais aussi que cela allait m’aider. Je ne savais pas encore trop comment, mais cela me semblait juste et je voulais vraiment m’engager dans cette pratique. Par la suite, la découverte de cette approche, sa simplicité, sans la nécessité de connaissance ou d’aptitude préalable et, surtout, le simple fait de rester “canal” et de ne pas s’impliquer, me satisfaisait tout à fait. Le problème, c’est qu’à l’époque, j’étais quelqu’un de très “mental”, beaucoup trop dans les concepts, et je ne sentais pas grand-chose, ni pendant mes propres initiations, ni en donnant ou en recevant du Reiki. C’était parfois frustrant ! Le plus amusant, c’est que malgré mes doutes et mon manque de confiance (ils ont enfin fini par disparaître un jour), ça marchait quand même ! J’ai donc poursuivi jusqu’au deuxième degré, que j’ai reçu cinq mois plus tard. Je désirais vraiment pouvoir travailler à distance, car je voulais en faire bénéficier des personnes qui m’étaient éloignées... Mais lorsque je reçus cette aptitude, j’étais complètement paniqué, parce qu’elle ouvrait tellement de possibilités... Je me disais qu’il y avait tant à faire, et que je ne disposais pas de tout le temps nécessaire !
Par la suite, j’ai rencontré plusieurs maîtres, mais surtout Don Alexander Riches. Son charisme, sa profondeur d’enseignement et sa dimension spirituelle, font de lui un initiateur unique. C’est de lui que je décidais de recevoir la “maîtrise”. Cette initiation m’a été conférée en novembre 1990. Durant ses nombreuses venues en France, je participais à beaucoup de ses stages, tant en premier qu’en deuxième degré. Ma formation de maître, elle, a duré plus d’une semaine, avec de nombreux enseignements, des pratiques méditatives, des explications détaillées sur les symboles du Reiki, leurs origines et bien sûr, les différentes procédures d’initiations pour les premiers, deuxièmes et degrés de maître... Ce fut particulièrement intense. Actuellement, j’entretiens toujours des contacts réguliers avec Don, et nous nous voyons au moins une fois par an !
 
Qu’est-ce que le Reiki a changé dans votre vie ?
Beaucoup de choses dans ma vie, mais je n’en ai pas été tout de suite conscient ! C’est un peu comme si tout ce qui, en moi, était en potentiel, commençait à s’éveiller avec le Reiki. C’est aussi difficile de dire “où” commence le Reiki... Lorsqu’on est engagé dans une pratique et une voie spirituelles, le “travail” a de toute façon déjà commencé. Par contre, sur un plan relatif, le Reiki a complètement changé le cours de mon existence, et depuis le Premier degré, une orientation toute nouvelle s’est fait sentir. Je vivais Reiki, je parlais Reiki, un peu trop d’ailleurs... et je voulais tout autant faire du Reiki dans ma vie, que du Reiki, ma vie ! Pratiquer était ma seule préoccupation, et ma seule motivation. Ainsi, je l’ai appliqué tous les jours, et intensivement durant presque trois ans, dans un centre de thalassothérapie. Le Reiki prenait une place de plus en plus importante et je désirais l’intégrer à toutes mes occupations, et en faire mon activité principale. Parfois, je me demande si j’ai choisi le Reiki, ou si c’est le Reiki qui m’a choisi ! Le Reiki est aussi intervenu au moment juste, pour accomplir l’activité juste. Quand on travaille avec l’Énergie, il y a de toute façon cette notion de continuité. Le plus important est cet aspect du Reiki qui permet de se prendre en “mains” (!) et de prendre en charge les diverses manifestations de son être, tant sur le plan physique, émotionnel et psychologique, ainsi que de pouvoir travailler sur les situations de sa vie, grâce à la pratique du deuxième degré. Le Reiki a fait beaucoup sur le plan du lâcher prise, de la confiance en soi et en la Nature Absolue des choses. Il a aussi fait ce que je suis devenu aujourd’hui, et ce que je suis amené à partager avec d’autres. Mais pour moi, le Reiki reste indissociable de la pratique de la méditation, et mon évolution s’est faite à travers ces deux voies... Cependant, le chemin reste toujours à faire ! Un “maître Reiki” n’est pas un Maître Parfait ou Accompli. C’est pourquoi, je préfère employer le terme “initiateur”, qui est beaucoup moins présomptueux. Je n’emploie le mot “maître” que pour donner ma taille. Ainsi, je suis un-maître-soixante-dix de Reiki... Je ne suis donc pas très grand !
 
Quel aspect du Reiki préférez-vous ?
Par-delà la technique ou la méthode de soin, c’est son approche spirituelle de la guérison. Le Reiki est surtout un “art” de soigner avec toute la philosophie que cela comprend. Bien plus que de faire “disparaître” les symptômes, le Reiki permet à la guérison potentielle en chacun de nous, de s’élever. C’est le “prendre soin de l’Être” cher à Jean-Yves Leloup et aux thérapeutes d’Alexandrie. En fait, c’est réellement sa dimension globale ou holistique qui représente pour moi l’aspect unique du Reiki, en tenant compte du plan spirituel qui fait défaut dans beaucoup de nos approches de guérison et de nos thérapies en générales. Le Reiki est aussi un “chemin” de transformation intérieure et de développement de la conscience : c’est révéler la nature pure et parfaite de l’être que l’on traite. Parfois, plus que “soigner” c’est le mot “accompagner” qui me vient. La guérison se vit sous des aspects multiples, et n’est pas forcément celle que l’on attend. Dans le sens du Reiki c’est, je pense, restaurer l’équilibre et l’harmonie intégrale d’une personne, plus que les prétendus miracles. Comme on dit dans le Zen : Le miracle n’est pas de voler dans les airs. Le miracle n’est pas de marcher sur les mers. Le miracle, c’est de marcher sur la terre !Un autre des aspects les plus touchant du Reiki, c’est de pouvoir faire passer tout l’amour et toute la tendresse, vers un individu en souffrance, qui en a besoin ; c’est l'impact émerveillant que cela peut avoir sur notre propre esprit... Bien souvent, on est encore plus ému en donnant qu’en recevant ! 
 
Que dire de votre activité d’initiateur, de vos tarifs, et de votre position par rapport à l’argent ?
Concernant mon activité, je suis amené à enseigner presque tous les week-ends. Je me déplace dans toute la France, y compris la Corse, pour répondre à toutes les demandes, tant en premier qu’en deuxième degré. La “famille” Reiki s’agrandit et se porte très bien ! Cela me permet aussi de renforcer des liens amicaux avec tous mes stagiaires. En revanche, je n’ai encore jamais transmis la maîtrise à qui que ce soit, pas même à ma compagne ! Il faut savoir que Madame Takata a attendu elle-même plus de trente années... Mon initiateur a vécu une expérience de moine pendant dix ans en Thaïlande, avant d’être maître Reiki. Je pense que ma propre expérience de plus de quinze années de pratiques spirituelles à travers le Bouddhisme, mon engagement au sein du Reiki et mon intégrité par rapport à celui-ci ont été, entre autres, certains des critères importants pour être désigné maître à mon tour, ou jugé prêt par mon initiateur. Pour mes tarifs, je m’aligne principalement sur la majorité des enseignants actuels, et mes prix sont en dessous de ceux que l’Alliance Reiki applique en France. Quand j’ai commencé à enseigner, je n’ai pas voulu me démarquer de la majorité des maîtres enseignants, afin de rester aligné avec la plupart. Je voulais respecter une certaine écologie, une unité entre nous, et ainsi rester en accord avec tous, surtout aux niveaux des tarifs... Quand j’ai choisi mes initiateurs, je ne l’ai pas fait en fonction du prix de leurs initiations, mais pour la qualité de leurs enseignements, l’authenticité de leurs transmissions et le message qu’ils faisaient passer. Le point n’est pas de faire ou de ne pas faire payer, mais de veiller à la qualité de ce qui est enseigné. Je suis dans un système, et je l’accepte. J’ai une activité de formateur, donc “commerciale”, que je le veuille ou non d’ailleurs, sans mettre pour autant un sens péjoratif à ce terme. Je suis officiellement déclaré, j’ai donc des charges sociales à acquitter. À la fin d’un stage, en plus des initiations, des explications de bases et de l’enseignement que je propose, je veux avoir le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même... et ma conscience est en paix. Pour tous les thérapeutes Reiki, une contrepartie avec le patient est importante. Très souvent, l’argent représente le moyen d’échange le plus facile. Cela permet aussi à la personne soignée de s’impliquer dans son processus de prise en charge par elle-même. Donner en échange d’un soin, c’est manifester de la reconnaissance, de la gratitude, et montrer qu’on apprécie ce qui est reçu. C’est pourquoi, demander en échange d’un soin, c’est bien souvent aider une personne à se prendre en charge dans son processus de guérison... Mais l’argent n’est pas non plus le “seul” moyen d’échange. Ceci mis à part, et d’une manière plus générale, je pense que l’Alliance Reiki reste un modèle de référence pour tous les maîtres Reiki, et le plus proche de l’enseignement originel. Ce Reiki orthodoxe s’appelle : “Usui Shiki Ryoho”, c’est à dire “la méthode (hô) de soin (ryô) dans le style, ou l’approche (shiki), de Mikao Usui”.
 
Que faites-vous durant une initiation, quand l’initié a les yeux fermés ?
En fait, nous pratiquons ce que l’on nous a enseigné ! Il faut savoir que même le maître Reiki est “canal” pendant l’instant de l’initiation. Le plus important est de rester “A-LIGNÉE”, c’est-à-dire dans la lignée d’Usui, d’Hayashi et de Madame Takata, et de garder la connexion et le lien de coeur avec les maîtres du passé et l’Esprit du Reiki. Concernant l’initiation elle-même, il y aurait peu à dire, tout comme on ne peut guère partager la pratique du Deuxième degré en dehors d’une transmission orale. Ce n’est pas tant le secret qui est important, mais le sacré et le respect pour cet enseignement. Pour celui qui reçoit cette initiation, l’impact peut se faire sentir à différents niveaux : le plus important est le niveau spirituel, comme une connexion avec notre nature Divine, cette dimension de Totalité en chacun de nous. L’initiation est un baptême. C’est une transmission sacrée, une empreinte sur notre courant de conscience, dans le sens aussi de déposer des germes d’Éveil spirituel et de nous mettre en contact avec le Souffle de Vie Primordial. L’initiation est une “ondée de grâce”, comme on dit parfois dans la tradition Bouddhiste.
Le deuxième niveau est celui de l’énergie subtile de notre corps, comme si l’initiation accordait nos “énergies”, afin de canaliser “l’Énergie” d’une bien meilleure façon qu’à travers notre magnétisme limité.
Et enfin, le dernier niveau est celui du plan physique. À ce stade, nous pouvons parfois expérimenter une guérison, un début de transformation, quelque chose d’étonnant... Je vous donne ici, en fait, certaines des réponses que mon initiateur, Don Alexander, a donné lors d’un stage, et je me sens assez en accord avec celles-ci. Mais parfois, tout cela nous semble un peu inexplicable et insondable. En tant qu’initiateurs, nous ne pouvons que rester très humble devant autant de mystères et de grâce. Il y a une phrase de St. François qui me revient souvent à l’esprit, soit en initiant, soit en transmettant du Reiki : Seigneur, fais de moi un instrument de ta Paix... ; c’est par celle-ci que j’ai voulu commencer ce questionnaire. D’une manière plus générale, l’initiation est une descente de Lumière. De mon point de vue (Bouddhiste), paradoxalement, je la relierai bien volontiers à l’Esprit Saint de la tradition Christique. Chaque initiation est une pour moi une Pentecôte ! Le terme anglais parfois employé, le mot “attunement”, signifie “accorder”, “aligner”. Ainsi, l’initiation est une mise en RÉSONANCE... Parfois aussi, on parle “d’harmonisation”. Ce sont précisément les “symboles” du Reiki, eux-mêmes issus des enseignements spirituels Bouddhistes et dont l’origine est sacrée, qui permettent de réaliser cet “accord” entre la conscience individuelle et l’Énergie Universelle...
 
À qui conseiller le Reiki ?
À toutes personnes qui en font sincèrement la demande ! À tous ceux, aussi, désireux de s’aider eux-mêmes dans leur processus de guérison et leur chemin de vie, à tous ceux qui sont amenés à toucher un autre individu : parents, médecins, thérapeutes, personnels soignants, kinés, esthéticiennes, pompiers, professeurs de yoga ou d’arts martiaux, institutrices, etc. L’initiation du Reiki est aussi appropriée pour les enfants, pour leur propre processus de croissance, d’évolution, pour le développement de la confiance, sans même parler de l’impact spirituel... Beaucoup de parents le savent désormais ! L’idéal serait qu’au moins une personne par foyer pratique le Reiki, et que tous les thérapeutes, ceux qui sont dans une relation d’aide, le soient également. Je pense notamment à tous ceux, nombreux, qui font qui font un travail pour les personnes en fin de vie.
 
Comment choisir un “bon” maître de Reiki ?
Dans l’absolu, il n’y a sans doute pas de “bon” maître ! Il y a celui qui est approprié pour soi, à un moment donné, dans cette évolution où l’on décide de faire la démarche du Reiki. Il faut observer les signes, être à l’écoute, ressentir... on dit aussi que le hasard est le nom que Dieu prend, pour rester incognito ! Il faudrait aussi que le prétendant à l’initiation du Reiki prenne d’abord un premier contact avec le futur initiateur, qu’il le questionne, éclaircisse ses propres doutes. Il n’y a malheureusement pas de charte recouvrant tous les enseignants. Le futur stagiaire devrait aussi vérifier si le stage a bien lieu sur deux jours entiers, avec quatre initiations bien distinctes, dans le premier degré, et un groupe de stagiaires n’excédant pas plus de dix à douze personnes maximum. Il faut demander au maître quel est son parcours personnel, qui l’a initié, de quelle école se réclame-t-il... Et faire confiance ! Si toutefois la personne n’était pas satisfaite, il est tout à fait possible de passer son Deuxième degré avec un autre initiateur. Pour cela, je l’encourage sincèrement, si cela lui est possible, à participer à l’un des premiers degrés organisés par ce nouveau maître, et se faire une idée avant de s’engager. Honnêtement, il est difficile de répondre à cette question. Il faut s’informer, parfois écouter les “on dit”, ou l’expérience des autres. Mais ne pas choisir n’importe quel initiateur sous prétexte qu’il est le plus prêt de son domicile, ou parce qu’il est le “plus”, ou le “moins” cher, ou encore parce qu’il a une publicité ronflante. Il y a aussi le maître que l’on mérite ou que l’on attire à soi ! Priez pour attirer à vous le “maître juste”. Si les élèves ont le maître qu’ils méritent, celui-ci a aussi les élèves qu’il mérite !
 
D’autres points de réflexion ?
Sans vouloir rentrer dans un débat, je rappellerais que, traditionnellement, les initiations du premier degré devraient se donner sur deux jours entiers, avec un intervalle d’une demi-journée entre elles. On ne doit pas coupler deux initiations à la suite, même si cela va plus vite. Dans le même ordre d’idées, nous devons attendre au minimum trois à quatre mois entre le premier et le deuxième degré, même si la personne semble prête. Cela lui donnera le temps de vivre certaines expériences et d’évoluer dans sa pratique (sans même parler d’un temps d’intégration nécessaire de l’Énergie, à travers son système énergétique). Concernant la maîtrise, il faut savoir que ce n’est pas le degré de “maître” qui fait le “Maître”. Le prétendant doit avoir accompli un parcours spirituel authentique, ou au moins être engagé sérieusement dans un travail sur lui-même, comme une psychothérapie. Quelle image véhiculera tel maître enseignant, formé trop vite, et encore impliqué dans ses schémas émotionnels, limitatifs, ou intéressé par le seul profit du gain, au détriment de l’enseignement véritable ? Nous pouvons transmettre une initiation, mais nous ne pouvons pas montrer comment instruire. Cela, la personne doit l’apprendre par elle-même, ou encore avoir le “karma” de l’enseignement, ou le “don du verbe”. La personne doit aussi posséder une bonne expérience des soins et une certaine philosophie de la guérison. Un initiateur a une responsabilité bien plus grande qu’il ne croit. Je préfère rester le plus proche possible, non seulement de ce qui m’a été transmis, mais aussi de ce que les maîtres du passé jusqu’à Madame Takata, ont apporté et partagé. C’est véritablement cela le “Usui Shiki Ryoho”. Sachons rester humble et fidèle à leurs enseignements ! Il me semble que le plus important, pour un maître Reiki, n’est pas d’enseigner simplement la “technique du Reiki”, mais “l’esprit du Reiki”. Il est important, par exemple, ne pas enfermer le Reiki dans des concepts ou des croyances parfois limitatives. Il est proposé de temps en temps une vision limitée et restrictive des soins, peut-être par peur : “ne pas faire ceci”, “ne jamais faire comme cela”, etc. Or, le Reiki représente justement cette Énergie Universelle sans limites qui s’adapte continuellement, sans faire d’erreur, selon ce qui est approprié à chacun. Quelle garantie ! Il n’y a pas non plus une manière unique d’imposer les mains ou de faire un soin à distance. Il ne faut pas se tromper d’objectif. Peut-être que la forme temporaire du Reiki est de nous mettre en résonance avec le REIKI originel, absolu et transcendant.
 
Le plus important pour un initiateur, c’est d’inspirer ses stagiaires, les aider à trouver un sens à ce qu’ils font et leur permettre d’atteindre l’état de conscience juste, quand ils posent les mains et pratiquent le Reiki.
 
Maintenant, par-delà tous les discours, toutes les polémiques, toutes les questions et, comme me le suggère ma compagne, le plus important dans le Reiki... c’est de PRATIQUER !
 
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commentaires

S
Bonjour Acouphène. Non, je n'ai malheureusement pas fait de reiki avec Patrice Gros mais lorsque j'ai lu ses livres, alors que j'avais été initiée à plusieurs reprise, en Suisse et en France, j'ai réalisé que le Reiki était une voie spirituelle à part entière. J'ai été émerveillée par la façon dont il parle du Reiki et si j'avais assez de temps et d'argent, j'aurai bien envie de tout recommencer avec lui. Après, il faut rester prudent, il n'y a que dans la rencontre qu'on peut vraiment savoir, mais lire ses livres est déjà une grande inspiration et joie.
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A
As-tu fais du Reïki avec Patrice Gros ?
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