Essayez de comprendre par quel processus d'identification vous en êtes arrivé à vous prendre pour ce que vous n'êtes pas. Vous vous assimilez à votre psyché. A vos yeux, vos pensées, vos sentiments et votre imagination sont "vous". Le résultat immédiat est la peur, l'angoisse de ne plus exister. Car si vos pensées, si vos sentiments et vos fantasmes se tarissaient, que resterait-il? Pour vous, l'arrêt du fonctionnement cérébral signifie l'anéantissement total.
En réalité, vous n'êtes pas les productions de votre cerveau. Vous vous en rendrez compte le jour où votre mental sera calme, immobile et vide. Pour la première fois, vous saurez que vous existez sans lui et dans ce silence, la joie, la lumière et la conscience sont immensément plus grandes.
Osho
Vivre dans ce vide, sans pensées, donc sans passé, sans avenir... difficile de marcher sans repères connus dans cet espace... quelquefois, je le vis, je me sens tout à coup nue, totalement vulnérable... je me demande comment ça fait de vivre ça tout le temps, mais ça, c'est la pensée qui est de nouveau en action... donc, laisser ces instants tels quels, les vivre quand ils sont là... vivre sans espoir, vivre l'instant tel quel, dans le plus grand détachement, sans comparer... quelque fois il y a de la joie, quelque fois non... tout vivre... confiance. Pascale