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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 21:14

Je lis en ce moment le livre d'Emmanuel Desjardins, PRENDRE SOIN DU MONDE et Survivre à l'effondrement des illusions. Ce titre correspond parfaitement à ce que je vis.

Prendre soin est devenu un essentiel pour moi, prendre soin des personnes âgées dont je m'occupe à la maison de retraite, prendre soin de mes collègues de travail, prendre soin de mes relations, familiales, amicales et autres, prendre soin de la nature, de la planète, prendre soin de moi aussi, de la vie, en moi et autour de moi...

Aujourd'hui, une amie est venue nous parler de Findhorn où elle a pratiqué "l'amour en action". Cela m'a beaucoup parlé. Cela m'a fait penser au service à Hauteville... puissions-nous accomplir chaque action dans cet état de coeur...

Et comment "survivre à l'effondrement des illusions"? C'est mon défi de chaque instant en ce moment, comment retrouver du sens sans revenir à mon ancienne façon de vivre, remplie d'illusions en tous genres, surtout sur moi-même. Après un nettoyage assez drastique, je dois dire, de ces dernières années, je me retrouve à nu, dans une grande vulnérabilité et dans une grande solitude intérieure... C'est un désert, arride, que je traverse. Sans espoir,  dans une grande tristesse, et pourtant, la vie continue en moi... J'ai à l'accueillir, à la cueillir, telle qu'elle, il n'y a rien d'autre à faire, que de dire OUI et de lui ouvrir les bras à chaque instant...


C'est pour faire place à ce désert, que je viens moins sur le blog, mais je continue à vous visiter, en silence la plupart du temps. Garder le lien avec vous m'est important. Grande tendresse à tous.

Pascale









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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 21:13

Essayez de comprendre par quel processus d'identification vous en êtes arrivé à vous prendre pour ce que vous n'êtes pas. Vous vous assimilez à votre psyché. A vos yeux, vos pensées, vos sentiments et votre imagination sont "vous". Le résultat immédiat est la peur, l'angoisse de ne plus exister. Car si vos pensées, si vos sentiments et vos fantasmes se tarissaient, que resterait-il? Pour vous, l'arrêt du fonctionnement cérébral signifie l'anéantissement total.

En réalité, vous n'êtes pas les productions de votre cerveau. Vous vous en rendrez compte le jour où votre mental sera calme, immobile et vide.  Pour la première fois, vous saurez que vous existez sans lui et dans ce silence, la joie, la lumière et la conscience sont immensément plus grandes.

Osho




Vivre dans ce vide, sans pensées, donc sans passé, sans avenir... difficile de marcher sans repères connus dans cet espace... quelquefois, je le vis, je me sens tout à coup nue, totalement vulnérable... je me demande comment ça fait de vivre ça tout le temps, mais ça, c'est la pensée qui est de nouveau en action... donc, laisser ces instants tels quels, les vivre quand ils sont là... vivre sans espoir, vivre l'instant tel quel, dans le plus grand détachement, sans comparer... quelque fois il y a de la joie, quelque fois non... tout vivre... confiance. Pascale
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 18:50
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 17:29
Le fait même d'être conscient du fait que vous êtes emportés par les pensées tourbillonnantes, même si vous n'arrivez pas à les contrôler, fait déjà intervenir un facteur de pleine conscience. Celui-ci est stabilisateur, car si vous savez que vous êtes perdu dans vos pensées, du coup vous n'êtes plus identifié à elles. Vous n'êtes plus tourbillon, mais conscience du tourbillon.
...
Après avoir commencé à calmer votre être et votre esprit, vous pouvez en effet passer à la phase d'amour inconditionnel. Comment faire pour atteindre cet état d'altruisme dans le processus de la méditation? Il faut commencer par un fait d'expérience: vous pensez à quelqu'un que vous aimez, un enfant, un parent, un compagnon, un chien, un chat... Une fois que vous avez goûté et reconnu ce sentiment d'amour qui coule en vous, vous pouvez perpétuer ce sentiment, l'amplifier, le rendre plus vaste et plus clair, mais sans l'adresser forcément à une personne ou à un objet, afin de le rendre inconditionné. Donc ce sentiment aimant, que nous limitons souvent à nos proches, nous devons l'étendre à l'humanité, à la terre, à l'univers entier. C'est bien un sentiment de bienveillance, élargi à tout ce qui existe, qu'il faut développer pendant cinq à dix minutes  durant notre méditation, après que nous ayons apaisé tant soit peu notre esprit. Les résultats concrets dans notre existence se feront automatiquement sentir par la suite, car la compassion ainsi éveillée rejaillira dans nos actions et nos réactions. Cet amour inconditionnel qui a l'air désincarné va trouve à s'incarner dans la société qui nous entoure et au-delà.



Je ne sais pas si c'est l'effet de la méditation, mais je suis de plus en plus attendrie par l'être humain, quel qu'il soit. Même notre Sarko national me fait cet effet!!! Je vois tellement les mécanismes que nous mettons en place pour nous sécuriser, pour éloigner de nous notre état de mortel, pour garder l'illusion de contrôler la situation... car, comme vous l'avez compris, je ne m'exclue pas, je suis attendrie même par moi-même! Pascale

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 17:11

Apprenez à écouter le silence : laissez votre esprit écouter et absorber.
Pythagore

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 15:52

Introduction à l'éveil spirituel ...

par Thierry Vissac

 

Qu’est-ce que l’éveil spirituel ?

On parle d’éveil dans toutes les écoles spirituelles, depuis le bouddhisme jusqu’aux courants New Age plus récents. Après avoir connu des « saints », des « sages » et des « illuminés », nous avons, depuis quelques temps, affaire à des « éveillés ». L’éveil spirituel est une notion qui désigne quelque chose de précieux mais qui, comme beaucoup d’autres, a perdu un peu de son sens.

 

Quel est donc le sens de cette expression ? Que désigne-t-elle ?

 

À l’origine, l’invitation à l’éveil spirituel est faite aux êtres assoupis dans un certain sommeil. Le sommeil en question signifie le fait de vivre dans le rêve ou dans l’illusion. L'éveil spirituel est donc l'émergence de la conscience hors du monde fantasmagorique des illusions, un peu comme la conscience sort du sommeil après une nuit de cauchemars.

 

Quelles sont les illusions ?

 

La première illusion, qui fonde toutes les autres, est la croyance que la vie s'organise par notre intelligence personnelle (contrôle, maîtrise, projections sur l'avenir). Cette illusion indique que l’on a perdu de vue l'Intelligence de la Vie qui organise toute chose à tout moment.

 

La seconde illusion, qui découle de la précédente, est la croyance que nous sommes une "personne isolée", face aux autres ou contre les autres, séparée de tous et en danger permanent (d’où nécessité de se protéger continuellement). Une telle perception est cause de guerre, de conflit, de violence et conduit à l'impossibilité d’être réellement en relation avec qui ou quoi ce que ce soit.

 

Une troisième illusion, plus dynamique celle-là, et fondée sur les précédentes, se trouve dans le fait d’investir notre énergie exclusivement dans le transitoire comme si les choses étaient éternelles (famille, profession, propriétés). Cette illusion amène à la révolte et la souffrance chaque fois que nos projets s’effondrent.

 

Une autre illusion dynamique est de croire qu'il existe un(e) ou des autres capables denous apporter le bonheur (cette illusion a créé le mythe de l'âme-soeur) ou, au contraire, responsables de notre malheur. Beaucoup de larmes sont versées à partir de cette croyance parce que cette quête « vers l’extérieur » est sans fin et toujours vaine.

 

Enfin, la dernière illusion, particulièrement active dans les milieux philosophiques et spirituels, conduit à croire en l'autorité et en la suprématie de la pensée, de l'intellect et donc du jugement. Son corollaire consiste à se fixer des objectifs à partir de fantasmes, un des plus courants étant celui qui promet d’« atteindre un état de béatitude permanente » et, bien entendu, de se désespérer de ne jamais y parvenir.

 

Que produit l'éveil spirituel ?

 

L'éveil spirituel, par la dissolution des croyances et illusions évoquées ci-dessus, révèle notre unité intrinsèque avec les mouvements de la vie (contre lesquels nous luttions en permanence), notre lien avec nos congénères (voilé par le sentiment de séparation), l'éternité de l'existence (au-delà des projets et objets de l'univers personnel). Dans cet éveil, nous réalisons que nos illusions étaient la cause de toutes nos souffrances. Mais nous voyons surtout émerger la joie et la paix qui naissent de l'accueil de ce qui est etl'ouverture du coeur qui en résulte relâche spontanément l'emprise du mental, l’étau de la certitude intellectuelle et tous les cadres étroits que nous avions pris pour "notre vie".

 

Et maintenant ?

 

Il est peu probable que ces mots produisent spontanément un quelconque éveil. Le mental y trouvera peut-être des confirmations intellectuelles ou encore des occasions de discuter mais pour que l’éveil soit une réalité vivante, il faut, un jour, faire le pas hors du cadre des conceptions. Pour cela, l’Intelligence de la Vie glisse parfois malicieusement quelques peaux de bananes sous nos pieds (que nous prenons pour des obstacles se dressant dans notre course effrénée vers nulle part), elle provoque des surprises dans le continuum de nos projets personnels (que nous prenons pour des entraves à notre besoin de contrôle), elle nous met en présence de rappels de notre vraie nature (que nous accueillons tragiquement comme un sentiment de perte, alors que seule l’illusion peut être perdue), et nous invite (parfois sans ménagement) à revenir à ce qui est, à nous réveiller du mirage de ce que l’on voudrait qui soit et à redevenir participants et serviteurs d’un processus immense et magistral qui s’appelle la Vie.

 

Extrait du site de Thierry Vissac : http://www.istenqs.org/

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 17:13
Qu'il soit ignoré ou idolâtré, notre corps est le plus souvent considéré comme un  objet qui nous appartient. Il est un exécutant que l'on peut tyranniser ou encore un objet d'apparat et de séduction. Il est une machine dont on attend qu'elle fonctionne bien (tant qu'à faire), ou un objet de solicitude en vue de modeliser ou relooker une image plaisante et attractive. Le corps s'est ainsi vu transformer en "objet" qu'il soit objet fonctionnel ou objet culte. Qui connaît son corps de l'intérieur comme quelque chose de vivant, de subtilement sensible, capable à la fois d'être son lieu de vie (pas seulement son véhicule) et l'expérience fondamentale de soi?

Difficile d'apprécier ce corps vivant gorgé de sensibilité que nous pouvons toucher de l'intérieur. Pourtant tout ce que nous vivons résonne en nous avec sa note particulière que nous pouvons ressentir corporellement. C'est ce corps sensible et vibrant que nous rencontrons par le focusing. Le focusing réhabilité le corps, non pas le corps mécaniste mais le corps d'avant la coupure corps-esprit, un corps vivant pétri d'intelligence.

...

Le corps porte notre expérience de vie.

...

Cependant, nous ne sommes pas éduqués à regarder du côté du corps pour connaître comment nous vivons les situations. Le focusing va nous conduire à prendre en compte et écouter cette dimension corporelle, plus particulièrement la dimension vivante de l'expérience dans le présent.

Extrait du livre de Bernadette Lamboy - Trouver les bonnes solutions par le focusing

                                                                     * * *

Ce chapître sur le corps m'a fait prendre conscience de combien je le néglige, combien j'en tiens  si peu compte dans ma vie quotidienne et j'essaie d'être plus vigilante à cet égard. Je me sens ainsi beaucoup plus vivante et inscrite dans le mouvement de la vie. Ouvrez-vous à ce ressenti global du corps qui a tant de choses à nous dire!... Essayez, vous verrez! Pascale


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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:42

1) Je m'installe confortablement pour ne pas être dérangé et interrompu.

2) J'évoque une question, une situation particulière.

3) Je tourne mon attention vers l'intérieur : quel est le ressenti corporel en lien avec cette question (sens corporel)?

4) Je passe un peu de temps avec ce sens corporel flou au départ et le laisse se préciser.

5) Je l'écoute: qu'a-t-il à me dire?

6) Le message venu du corps apporte une réponse (souvent surprenante) à ma question initiale.

7) Le mouvement du corps me signale si c'est le bon message (relâchement par exemple, disparition du sens corporel)

Le ressenti corporel lié à la situation se transforme jusqu'à disparaître lorsque le message est entendu. Une fois les informations délivrées, le corps retrouve son état de bien être naturel.

                                                                  * * *

Nous pouvons laisser se former le sens corporel à propos de n'importe quelle situation. Le sens corporel répond à la question: comment je me sens globalement dans cette situation?

La démarche du focusing débute par le fait de se familiariser avec cette sensation particulière qu'est le sens corporel.

Le sens corporel. OU? Où dans le corps? COMMENT? Comment ça fait dans le corps?


(Extrait du livre "Trouver les bonnes solutions avec le Focusing" de Bernadette Lamboy-Le Souffle d'or)
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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:23


Tout est vain mes amis,
sauf la bonté.

Alexandra David Neel

* * *

Oh combien ces paroles me parlent. Je me sens particulièrement touchée par la bonté en ce moment. La parole de bonté qui dit: "je suis là si tu as besoin, n'hésite pas", accompagnée d'une main posée sur les épaules.  La bonté d'un regard, la bonté d'un service rendu gratuitement, la bonté d'un homme qui prend son père malade chez lui et qui l'accompagne avec tendresse jusqu'au bout malgré toutes les difficultés, la bonté des personnes âgées qui ont tout perdu ou presque et qui sont encore capables de nous demander "et vous, comment ça va"?  La bonté de ma mère, âgée et malade, qui cuisine pour ses voisins âgés et malades... La bonté d'un homme qui prie pour la guérison d'un autre, qui crée un groupe de prière pour lui donner plus de force... la bonté d'un Maître qui enseigne, inlassablement, avec un tel amour, une telle confiance!  et tant d'autres bontés que je repère avec émotion souvent...

Le Dalaï-Lama, lui, parle de "bon coeur",  avoir "bon coeur".
J'aime cette expression de l'enfance.

Oui, tout est vain, sauf l'amour, la compassion, la bonté.
Développons-donc notre "bon coeur"! notre présence d'amour...
Pascale

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 15:13


Le nouveau livre de Bernadette Lamboy sur le Focusing est paru au Souffle d'Or.

Devant les obstacles de la vie, nous tentons la plupart du temps de trouver des solutions en faisant appel à la réflexion, à l'analyse, à notre compréhension mentale. Ce n'est pas toujours couronné de succès. Que faire lorsque nous sommes dans une impasse?

Le focusing nous ouvre une voie différente qui passe par l'écoute du corps, plus précisément par l'écoute d'une certaine sensation corporelle, le "sens corporel". Selon les circonstances, nous nous sentons légers ou lourds, pleins d'entrain ou sans ressort, avec un noeud à l'estomac ou une boule dans la gorde. Ces impressions sont chargées de signification que nous ignorons habituellement. Ici, nous allons les explorer et en écouter le message. En prêtant attention à ce qui se passe en nous, au-delà des émotions, des sensations kinesthésiques ou des perceptions viscérales facilement repérables, des réponses et des solutions nouvelles vont émerger auxquelles nous n'avions pas pensé jusque là.

Un guide précieux dans la vie au quotidien, avec les autres, pour bien connaître ses propres besoins et prendre les bonnes décisions.

Bernadette Lamboy est docteur en psychologie, formatrice en Approche centrée sur la personne (Rogers) et en focusing (Gendlin), elle est directrice de l'IFEF (institut de focusing d'Europe francophone-lien ci-contre).

Elle est l'auteur de plusieurs livres: La mort réconciliée, Ed. Bernard Gilson, 2007 et Devenir qui je suis, une autre approche de la personne, Ed. Desclée de Brouwer, Paris 2003.

                                                                                        * * *

 

Bernadette est ma prof de focusing, elle est absolument géniale, ainsi que son mari Gérard et je vous conseille fortement son livre, très pratique, bourré d'exercices, qui ne peut vous faire que du bien et vous inciter à faire appel à votre ressenti corporel, dans l'instant, plutôt que de cogiter à tout va...
Mille tendresse. Pascale

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