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  • Princesse me croyant souvent grenouille, j'ai besoin de toucher au sens de cette vie, de m'ouvrir à ma véritable nature. J'essaie d'etre presente a  tout ce qui se presente a moi, avec curiosité, amour et joie...
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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 14:58

Ces derniers temps, j'ai vu avec intensité combien les attentes  pourrissent nos relations et nous pourrissent la vie.  Ce qu'on attend de l'autre, si l'autre n'y répond pas, nous jette alors irrémédiablement dans un ressentiment. Et quand le ressentiment est là, la fermeture est aussi là et l'amour ne peut être ni vu, ni reçu. On patauge alors dans une eau saumâtre. C'est très douloureux. On ne peut ni s'aimer, ni aimer les autres.

 

D'où vient cette attente si ce n'est du sentiment de manquer de quelque chose qu'on va chercher alors auprès d'un autre - mû pas ses propres conditionnements, donc pas fiable et pas à même de toute façon de nous combler, exactement là où l'on a besoin.

 

L'autre devient alors "méchant", la source de notre souffrance...

 

Ce qui nous manque,  ne peut-il pas être plutôt comblé par nous-même, par notre vie intérieure, en cherchant à s'aimer soi-même? Se sentant aimé, il nous est alors possible d'aimer l'autre, sans attendre l'impossible. La compassion, la tendresse, se développe alors dans notre coeur... et c'est si bon...

 

Pascale 

 Photo 125 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:54

 

courges 2010 3

 

(Aujourd'hui, ramassage de courges - détail de la récolte...)

 

Grand MERCI à la vie, qui donne en abondance ce qu'il nous faut pour grandir... Dommage qu'il soit plus facile de s'en rendre compte quand cela nous est agréable. J'aimerai pouvoir accueillir avec autant d'allégresse les moments difficiles et noirs, je m'y emploie du mieux que je peux...

 

Je manque de temps pour le blog, mais je n'oublie aucun de ceux qui passent me voir, je vous envoie pleins de belles pensées... Pascale

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 10:47

Je revendique le droit de souffrir.

Est-ce donc si difficile de m’accueillir souffrante ? Avec un manque d’intérêt pour le monde, pour la vie même ? Je ne demande pas d’aide, juste d’être écoutée, accueillie telle que je suis en ce moment, c’est tout et c’est manifestement impossible par les personnes qui me sont les plus proches. Je me sens niée dans ce que je vis, dans ce que je suis, là, au présent. Je n’ai pas le droit d’être moi, pas le droit de vivre ce qui me traverse.

Le pire, c’est que je fais pareil à mes proches, ma mère en particulier. Ai-je su accueillir sa souffrance, ai-je su simplement l’écouter, emportée que j’étais par tout ce que cela faisait jaillir en moi, sentiment d’impuissance, d’échec à la rendre heureuse…

Nous ne pouvons rien « faire » pour l’autre, nous ne pouvons que lui donner le droit de vivre ce qu’il vit, que l’écouter nous raconter ce qui le traverse. Parce que cette écoute inconditionnelle, c’est ce qui lui donnera la possibilité de poser un peu ses valises, le sentiment de compter « entièrement » pour l’autre, le miroir où se regarder pour avancer, le sentiment d’être aimé.

Pascale

Photo 018


Face à l'autre qui souffre, être aussi léger qu'une trace d'aile d'oiseau dans la neige...

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 20:33
Bonne année 2010
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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 18:29

2009 se termine

 Quelle année pour moi !!!

Tout a commencé, il y a un an, au décès de mon amie Bernadette, juste avant  Noël. Sa mort m’a beaucoup peinée et puis m’a  mise en face, brutalement, de ma propre mort, m’a projetée dans un grand vide.  Oui, je sais, on peut me dire, quand tu mourras, il n’y aura personne pour le savoir puisque tu ne seras plus là, etc… Mais ce que j’ai vécu, ce n’était pas des pensées, c’était physique. Au début, je me suis sentie aspirée par un trou noir, où je me sentais tomber sans fin, comme Alice au pays des merveilles, qui tombe, tombe, tombe… Cela se passait dans mon dos, un froid dans le dos et  une impression de tomber en arrière, dans le vide… Cela m’a duré plusieurs mois, et puis cela s’est estompé. Et puis, je ne me suis plus reconnue.  Plus d’énergie comme avant pour agir, plus d’allant, de motivation. Envie juste de rester là, sans bouger, devant ce qui était là.  Et en même temps, se forcer pour le quotidien, travail, famille, amis… Ne pas les inquiéter, faire semblant d’être comme avant. (j’ai dû ramer !!!) Une traversée du désert, tout ce en quoi je croyais : calciné, tout ce à quoi je me raccrochais pour trouver du sens : brûlé, toutes mes envies d’avant : cuites, ma confiance dans la vie: disparue… J’ai vécu tout cela au plus près, sans fuir. Et puis, lentement, je me suis aperçue que ce désert se transformait en page blanche.
 
hiver 2008 024

Aujourd’hui, au seuil de cette nouvelle année, je suis devant cette page, blanche comme un champ de neige vierge. Je me sens à nu, très vulnérable… Et je regarde chacun avec une compassion plus grande qu’avant. Je me sens, plus que jamais, faire partie de la grande famille humaine. Je ne regrette pas ces moments douloureux, difficiles. Je ne sais rien de demain, mais je commence à sentir un minuscule « bouton de fleur confiance » repousser en moi, et je le cultive soigneusement…


Rose rose 036

Je vous souhaite, pour cette nouvelle année, à tous et à chacun, de vivre au plus près de votre humanité, de ce que vous êtes, de votre vulnérabilité, même si ce n’est pas facile. Car, j’ai le sentiment que c’est là qu’on touche à la Vie dans sa plus juste et fragile expression...

Grande tendresse à vous, amies et amis, frères et sœurs de la grande famille humaine… et à l’an prochain… donc tout bientôt! Sourire

 

 

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 16:35
Photo de Roger Sensevy

Les vacances sont terminées depuis plusieurs semaines déjà mais je me sens encore en vacance... en espace... en accueil... en silence... en repos... à l'intérieur. C'est bon. Les cigales, dans le sud et aujourd'hui les grillons, ont accompagné et enchantent encore mon été... je pense à vous, je vous embrasse... Pascale

Claude Nougaro - Si les cigales m'étaient contées

Les cigales crissent
Tandis que le vent
Sous les feuilles glisse
Son archet fervent
Les cigales crissent
Les cigales frottent
Maracas, crotales
L'endiablé fox-trot
Du règne animal
Les cigales frottent
Les cigales grattent
Sur leurs boîtes à rythmes
Une sorte d'hymne
De secte idolâtre
Les cigales grattent
Un oiseau sifflote
A parfait escient
Les limpides notes
Qu'adorait Messiaen
Un oiseau sifflote

Les cigales raclent
Leur vieux rock and roll
Miracle ! Miracle !
Disent les paroles
Les cigales raclent
Les cigales nettes
Comme des Carmen
Jouent des castagnettes
Sur leur abdomen
Les cigales nettes
Et le vent se pâme
En longs soubresauts
Comme une gitane
Dans un flamenco
Et le vent se pâme
Et le petit Claude
Est tout épaté
D'entendre dans l'Aude
La rhapsodie chaude
Que lui joue l'été
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 21:49


Le monde est toujours stone,
OUI,
Mais la vie est belle...

 

Jardin des simples à Hauteville

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 20:41
Tout ce que l’on a à faire est de se démasquer,
si pénible que cela soit.
Chögyam Trungpa


En ce moment, chaque jour qui passe amène son lot de révélation, de prise de conscience de ma façon de fonctionner, des mécanismes mis en place dans l'enfance, des défenses... Des murs, des masques, s'effondrent, se désagrègent. Je ne peux plus croire, ni m'appuyer, sur ce que je vois comme faux, illusoire, aujourd'hui. C'est pénible, oui, c'est comme marcher sur des sables mouvants, mais aucun retour en arrière n'est possible! J'ai conscience que c'est absolument salutaire et je remercie la vie pour ce chemin vers plus de clarté, de vérité, d'humilité... Il me faut faire le deuil de ce que je croyais être, apprivoiser ce que je suis en vérité, apprendre à vivre sur d'autres bases, être plus vigilante pour repérer les fonctionnements néfastes dans lesquels je me fourvoie encore par habitude, prendre ma vraie place... comme une nouvelle naissance...

Merci à tous pour vos commentaires tendres et encourageants, qui me font chaud au coeur, qui m'accompagnent sur ce chemin de solitude intérieure... c'est bien souvent en écho à votre chemin que je découvre le mien, des liens essentiels, qui se croisent et s'entrecroisent, comme un tissage sacré... Merci à tous et à chacun d'être là et de résonner avec moi, avec la vie.

Pascale
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 21:14

Je lis en ce moment le livre d'Emmanuel Desjardins, PRENDRE SOIN DU MONDE et Survivre à l'effondrement des illusions. Ce titre correspond parfaitement à ce que je vis.

Prendre soin est devenu un essentiel pour moi, prendre soin des personnes âgées dont je m'occupe à la maison de retraite, prendre soin de mes collègues de travail, prendre soin de mes relations, familiales, amicales et autres, prendre soin de la nature, de la planète, prendre soin de moi aussi, de la vie, en moi et autour de moi...

Aujourd'hui, une amie est venue nous parler de Findhorn où elle a pratiqué "l'amour en action". Cela m'a beaucoup parlé. Cela m'a fait penser au service à Hauteville... puissions-nous accomplir chaque action dans cet état de coeur...

Et comment "survivre à l'effondrement des illusions"? C'est mon défi de chaque instant en ce moment, comment retrouver du sens sans revenir à mon ancienne façon de vivre, remplie d'illusions en tous genres, surtout sur moi-même. Après un nettoyage assez drastique, je dois dire, de ces dernières années, je me retrouve à nu, dans une grande vulnérabilité et dans une grande solitude intérieure... C'est un désert, arride, que je traverse. Sans espoir,  dans une grande tristesse, et pourtant, la vie continue en moi... J'ai à l'accueillir, à la cueillir, telle qu'elle, il n'y a rien d'autre à faire, que de dire OUI et de lui ouvrir les bras à chaque instant...


C'est pour faire place à ce désert, que je viens moins sur le blog, mais je continue à vous visiter, en silence la plupart du temps. Garder le lien avec vous m'est important. Grande tendresse à tous.

Pascale









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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:23


Tout est vain mes amis,
sauf la bonté.

Alexandra David Neel

* * *

Oh combien ces paroles me parlent. Je me sens particulièrement touchée par la bonté en ce moment. La parole de bonté qui dit: "je suis là si tu as besoin, n'hésite pas", accompagnée d'une main posée sur les épaules.  La bonté d'un regard, la bonté d'un service rendu gratuitement, la bonté d'un homme qui prend son père malade chez lui et qui l'accompagne avec tendresse jusqu'au bout malgré toutes les difficultés, la bonté des personnes âgées qui ont tout perdu ou presque et qui sont encore capables de nous demander "et vous, comment ça va"?  La bonté de ma mère, âgée et malade, qui cuisine pour ses voisins âgés et malades... La bonté d'un homme qui prie pour la guérison d'un autre, qui crée un groupe de prière pour lui donner plus de force... la bonté d'un Maître qui enseigne, inlassablement, avec un tel amour, une telle confiance!  et tant d'autres bontés que je repère avec émotion souvent...

Le Dalaï-Lama, lui, parle de "bon coeur",  avoir "bon coeur".
J'aime cette expression de l'enfance.

Oui, tout est vain, sauf l'amour, la compassion, la bonté.
Développons-donc notre "bon coeur"! notre présence d'amour...
Pascale

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